Ma patronne était une étudiante de la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce) et elle me parla de ses enseignements. J'assistai avec elle aux réunions de témoignages du mercredi soir, mais pour moi elles ne signifiaient rien. Je fus admise plusieurs fois dans un hôpital où, lorsque j'en parlais aux médecins, je mentionnais la Science Chrétienne de façon plutôt peu flatteuse. Mon état ne s'améliora pas après ces visites à l'hôpital. Pendant six mois, je souffris d'hémorragies graves. Le nom de la maladie me remplissait de crainte et j'étais déprimée.
Je reconnus finalement combien j'avais été ingrate, et je demandai à ma patronne de me parler à nouveau de la Science Chrétienne. Cette fois-ci j'écoutai avec un grand intérêt. Le même jour, j'eus un entretien avec un praticien de la Science Chrétienne qui accepta de me traiter par la prière. Je fus guérie instantanément ce soir-là, pendant que je lisais les paroles d'un cantique (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 123): « O bon serviteur, ne perds donc pas courage: Je suis un Dieu juste, à ton aide Je viens ! »
La graine avait été semée, quand bien même je croyais que la Science Chrétienne devait être utilisée seulement dans des moments difficiles. J'eus bien des difficultés sous forme de maladie, de pénurie et de circonstances pénibles. Je comprends maintenant ce que Mary Baker Eddy veut dire quand elle écrit (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 66): « Les épreuves font voir la sollicitude de Dieu. »
Je me mis à étudier la Science, et avec l'aide patiente d'un praticien, j'appris à discipliner ma pensée et à spiritualiser ma conscience.
Je fus guérie rapidement du désir de fumer et des situations inharmonieuses furent corrigées. Les bénédictions cependant n'arrivèrent pas en abondance jusqu'à ce que je fusse guérie de mon aversion à devenir membre de l'Église du Christ, Scientiste.
La première fois que je servis comme huissier, je fus guérie de la croyance à la pénurie. Un membre de l'église me dit: « Félicitations pour votre nouveau travail. » Ceci me fit voir que Dieu est mon véritable employeur. Le jour suivant il fut répondu à mon besoin par des sources imprévisibles. J'ai réussi à monter ma propre affaire de façon merveilleuse. J'ai trouvé de l'inspiration dans cette définition tirée du Glossaire de Science et Santé (p. 592): « Huile. Consécration; charité; douceur; prière; inspiration céleste. »
Je suis profondément reconnaissante de toutes ces guérisons et de bien d'autres, d'être membre de L'Église Mère et de Première Église du Christ, Scientiste, à Copenhague, et des bienfaits que j'ai reçus du cours de Science Chrétienne.
Copenhague, Danemark
