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La journée d’un praticien

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1979


Lorsqu’un chrétien arrive à démontrer sa compréhension de la présence et du pouvoir de Dieu suffisamment pour détruire la maladie, le chagrin, le péché et la pénurie, il prouve dans une certaine mesure qu’il est un chrétien scientifique. Un chrétien qui ne démontre pas son idéal peut être comparé à un musicien qui ne se produit pas ou à un architecte qui ne construit pas.

Un très jeune Scientiste Chrétien aida rapidement sa petite sœur à se libérer d’une maladie, parce qu’il ressentit la nécessité d’appliquer les simples vérités du pouvoir guérisseur de Dieu qu’ils avaient apprises à l’École du Dimanche de la Science Chrétienne. Après lui avoir répété ces vérités plusieurs fois, il s’en alla, en l’admonestant énergiquement avec une pointe d’impatience: « Si tu es l’enfant de Dieu, tu n’as qu’à le prouver. » La petite fille savait qu’elle était l’enfant de Dieu, et elle le prouva. Chacun de nous doit apprendre chaque jour davantage ce que signifie être un enfant de Dieu et quelles sont les exigences de Dieu.

Parlant des exigences de Jésus relativement à notre époque, Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé: « Les chrétiens sont aujourd’hui sous des ordres aussi formels qu’ils l’étaient alors d’être semblables au Christ, de posséder l’esprit du Christ, de suivre l’exemple du Christ, et de guérir les malades aussi bien que les pécheurs. » Science et Santé, p. 138; Mrs. Eddy s’attendait à ce que ses élèves aillent guérir les autres dès qu’ils sauraient utiliser la Science Chrétienne pour eux-mêmes.

La pratique de la Science Chrétienne n’est qu’un pas supplémentaire vers la prise de conscience de ce que nous devons tous faire pour accomplir notre propre salut. Nous devons tous établir le royaume des cieux dans notre propre conscience en tant que réalité présente et nous devons « le prouver ». Dans la mesure où chaque individu s’efforce d’exemplifier la vie d’un chrétien scientifique, c’est-à-dire d’appliquer à chaque aspect de sa vie les vérités au sujet de Dieu parfait, de l’homme parfait et du gouvernement parfait de Dieu dans l’univers, sa pensée commence à s’éveiller au grand besoin de l’humanité.

C’est une démarche naturelle et progressive d’envisager de devenir praticien de la Science Chrétienne et de consacrer tout son temps à ce travail. C’est par son caractère chrétien qu’il attire l’humanité. La pratique à plein temps est un engagement ferme à manifester le caractère chrétien. C’est un engagement envers Dieu et à une continuelle régénération de soi-même qui est essentiel pour guérir les autres. La sagesse divine nous assure que nous n’avons pas à nous trouver en face d’une situation qui dépasserait notre possibilité d’y répondre par la prière.

Comment s’y prendre pour passer sa journée comme praticien ? La réponse est purement individuelle. Cependant chaque Scientiste Chrétien, qu’il soit praticien officiellement ou non, peut avec profit se considérer mentalement comme exerçant un ministère dont l’activité est de guérir. Il peut commencer sa journée de praticien en établissant dans sa conscience le ministére du Christ — en laissant se développer dans sa pensée sa perception du Saint-Esprit, ou Science divine. De cette manière il cultive le sens spirituel de l’existence.

Le Christ est toujours actif. Il exprime le bien, il atteint la pensée, il réconforte, il détruit le péché, la maladie et la mort. Chacun a la capacité donnée par Dieu d’exprimer le Christ. A vrai dire ce qui paraît solliciter le praticien — que ce soit la famille, le travail ou un patient — peut être considéré comme une des exigences du Christ, poussant le Scientiste à accepter une plus grande mesure de sa propre nature spirituelle, sa nature Christ. En retour cela lui permet de voir les bénédictions de l’Amour sur la famille, le travail ou le patient.

Lorsqu’un appel à l’aide se manifeste, il se tourne en toute humilité et confiance vers Dieu. Il peut prendre conscience qu’il détient de Dieu le pouvoir d’exprimer le Christ, la Vérité, et de l’énoncer avec autorité. Comme un avocat, un praticien de la Science Chrétienne, après une préparation minutieuse, passe une partie de sa journée au tribunal. Mais ce tribunal, c’est sa conscience. Mrs. Eddy termine le chapitre intitulé « Pratique de la Science Chrétienne » dans Science et Santé par le récit d’un procès dans lequel un homme est accusé d’avoir commis une maladie de foie. Celui qui souhaite devenir praticien de la Science Chrétienne trouvera très utile d’étudier la profondeur spirituelle et logique de ce procès et de méditer là-dessus. Mrs. Eddy décrit la grande erreur judiciaire commise en permettant qu’un patient soit traduit devant la Cour de l’Erreur et condamné par le témoignage des sens matériels; et elle fait remarquer que la guérison a lieu lorsqu’on obtient un jugement devant la Cour de l’Esprit, où le témoignage du sens matériel est rejeté comme trompeur et injuste.

Chaque Scientiste Chrétien actif pourrait se demander: « Est-ce que j’exerce devant la Cour de l’Erreur ? Est-ce que je permets à l’entendement mortel de mettre à l’épreuve mes patients — et ma patience ? » La réponse évidente, un non retentissant, réclame une action bien déterminée. Elle exige du Scientiste qu’il utilise son droit divin de se porter avec ceux qu’il aide par la prière, devant la Cour de l’Esprit, où le jugement est basé sur la loi du royaume de Dieu. « Voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous » Luc 17:21;, dit Christ Jésus. Dans ce royaume divin, cette conscience céleste de la totalité de Dieu, nous savons que l’homme est impeccable, que la justice et l’harmonie règnent et qu’il n’y a point de victimes. A ce point, le praticien accepte la validité de la divine évidence de la Vérité et peut voir la fausseté du témoignage mortel. Cette évidence divine de l’harmonie et de l’être intact du patient guérit le malade.

Le devoir du praticien tout au long de chaque jour est de demeurer dans l’état de conscience qui guérit qu’avait le Christ, et d’exprimer le Christ en tout temps. Alors son travail ne manquera pas d’inspiration et ne deviendra pas routinier. Il veillera à ce que sa pensée ne soit pas attirée par un sens personnel des problèmes qu’il traite et à ne pas perdre sa joie et sa vision spirituelle au fur et à mesure des demandes de la journée. L’effort que fait l’entendement mortel pour régler nos affaires par l’opiniâtreté doit être annihilé. Alors nous nous réjouirons de chaque minute de notre rude journée de travail comme praticiens. Quelle joie lorsque des cas sont guéris par les moyens spirituels, que les patients sont libérés dans une certaine mesure de la crainte et de l’esclavage et qu’ils vont de l’avant.

Nous rappelant que l’amour désintéressé est le pouvoir qui anime et motive notre travail de praticien, nous serons peut-être poussés à commencer la journée en sachant que nous aimons faire ce travail parce que nous reflétons l’Amour divin. Alors nous prendrons conscience avec joie qu’il n’y a rien de mieux à faire que de revendiquer notre relation à Dieu et d’en faire la preuve en guérissant les autres.

En commençant ainsi, il ne sera pas difficile de terminer chaque journée de pratique et le traitement de chaque patient avec cette assurance que donne Mrs. Eddy: « Pour le Gabriel de Sa présence il n’est pas de conflit. Pour l’Amour infini, toujours présent, tout est Amour, et il n’y a ni erreur, ni péché, ni maladie, ni mort. » Science et Santé, p. 567. Ce message de l’omniprésence de l’Amour nous élève au-dessus d’un sens de lutte ou d’inharmonie. Il nous permet de ressentir la paix intérieure du royaume des cieux. Il nous donne la confiance de pouvoir passer chaque journée de pratique en étant conscient du Christ et certain que ce ne peut être qu’un jour merveilleux.

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