J’ai commencé l’étude de la Science Chrétienne au début de 1929 et j’ai eu de nombreuses preuves de ses bienfaits. A l’époque où je commençai l’étude de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, je n’avais pour ainsi dire que peu ou pas d’éducation religieuse. Je me mis à ces enseignements sans difficulté.
Dès mon enfance j’avais été considéré comme un être faible, et j’étais souvent sous traitement médical. Je lus dans la Bible (I Rois 18:21): « Jusques à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui. » C’est ce que j’ai fait ! Le jour où la signification de ce verset m’apparut clairement, je détruisis tous mes médicaments et pris position totalement en faveur de la Science Chrétienne.
Cette prise de position en faveur de la vérité, qui eut lieu voici près de cinquante ans, s’est révélée bien fondée. Je n’ai pas été alité un seul jour, mais il m’a été possible de remplir toutes mes obligations professionnelles sans aucune absence, jusqu’à ma retraite l’année dernière. Chaque fois que j’ai eu un ennui physique, il a été guéri rapidement et efficacement par la compréhension des enseignements de la Science Chrétienne.
Au début de mes occupations professionnelles, je faisais un travail nouveau dans un pays nouveau pour moi. Je me trouvai soudain accusé de vol. Certains mandats, que j’avais encaissés de bonne foi, avaient en fait été volés. Du courrier qui m’était destiné avait été intercepté, et les mandats dérobés avaient été encaissés par ma caisse. Je me rendis immédiatement chez un praticien de la Science Chrétienne. Il me fut rappelé entre autres choses que la Bible déclare (Luc 12:2): « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. » Et également dans Science et Santé, Mrs. Eddy écrit (p. 542): « Que la Vérité dévoile et détruise l’erreur comme Dieu le fait, et que la justice humaine se modèle sur la divine. » Je quittai le bureau du praticien convaincu que la Vérité découvrirait l’erreur et que le problème serait résolu. Mon attente du bien se confirma. La personne responsable, qui n’avait pas été sollicitée et qui m’était inconnue à l’époque fit par écrit une confession complète. Mais la chose exceptionnelle fut que cette personne se rétracta, déchira sa confession, et que pourtant les documents vinrent en ma possession de la façon la plus remarquable. Le problème était résolu.
Depuis mon enfance, je souffrais d’un catarrhe nasal. Cet état disparut au début de mon étude de la Science Chrétienne. Lors d’un examen médical pour une police d’assurance-vie, le nom de la maladie dont j’avais souffert figurait sur le questionnaire. Je signalai la chose au médecin. Il releva le fait que je ne présentais aucune évidence de catarrhe et qu’il n’y avait non plus aucune preuve que j’aie jamais souffert de cette difficulté.
Une meilleure compréhension de la Bible, son interprétation spirituelle, est peut-être ce qui me cause le plus de gratitude. Il y a quelques années, ma femme et moi avons émigré aux États-Unis d’Amérique pour nous rapprocher de notre famille. Cela représentait bien des difficultés, mais comme Mrs. Eddy le déclare (ibid., p. 444): « Pas à pas ceux qui se confient en Lui trouveront que “Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse”. » Chaque pas fut accompli harmonieusement; nous nous sommes efforcés de prier scientifiquement, et maintenant, c’est avec joie et gratitude que nous pouvons regarder en arrière le chemin parcouru.
Brewster (Massachusetts), U.S.A.