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La carte pratique guidant vers une vie meilleure

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1979


Le moyen d’avoir une vie meilleure ne s’obtient pas en devenant plus activement ambitieux, en cultivant une plus brillante personnalité, en se mettant en avant d’une manière plus agressive ou en versant dans un égocentrisme outrancier. La meilleure approche est celle qui est spirituelle. Elle va au cœur de la question. Vivre mieux signifie tout d’abord penser mieux. Penser moins à la matière et aux mortels et davantage à la Vie et aux idées spirituelles. Cela implique de se voir et de voir les autres comme les idées de la Vie, les idées de Dieu.

La vie et l’existence ne sont pas personnelles dans un sens matériel fini et ne sont pas imparfaites comme elles semblent l’être. Parce que la vie et l’existence sont réellement de Dieu, elles sont idéales maintenant même. L’homme existe déjà à ce point idéal de la Vie et de sa perfection, et la conscience de ce fait est la base même de l’amélioration de notre existence humaine. Toute tentative d’y parvenir uniquement par soi-même ne conduirait qu’à notre propre défaite. Cela montrerait que nous sommes partis d’une base erronée. Ce dont nous avons besoin, c’est de mieux comprendre que Dieu est Vie et que l’homme est l’expression vitale de la Vie. Mener une vie meilleure ne consiste pas à vivre dans une banlieue plus élégante ou à conduire une voiture qui attire davantage les regards. Vivre mieux signifie laisser la seule Vie façonner et gouverner chaque détail de notre sens de l’être.

Dans la réalité divine, que la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) révèle clairement, la perfection et la spiritualité sont des faits présents partout. Il n’y a personne, dans cette réalité, qui n’atteigne pas la perfection. Être conscient de cela, c’est commencer à poser les fondements d’une existence plus heureuse, parce que plus authentique. Pour vivre avec plus d’enthousiasme, il faut nous éveiller aux voies et moyens de la pensée mortelle et les réduire à néant. C’est cette mentalité étriquée, fausse et repliée sur elle-même qui voudrait résister à une conscience et à une existence améliorées.

La conscience mortelle, le magnétisme animal, le mal sont les termes pour désigner tout faux entendement ou élément persuasif qui voudrait nous faire oublier ce que nous sommes réellement, ou nous empêcher de découvrir jamais ce que nous sommes, ou alléguer que connaître notre moi véritable n’a pas de valeur pratique, ne rime à rien et n’est que duperie de soi-même.

Un des apports majeurs de Mary Baker Eddy à l’humanité fut de dévoiler les arguments mesmériques et matériels du magnétisme animal. Ses écrits expliquent comment, par des moyens simples et pratiques, nous pouvons déceler ces arguments, leur résister et les anéantir. La simplicité essentielle de son approche est évidente dans cette remarque évoquée par quelqu’un qui la connut: « La première chose que je fais le matin quand je m’éveille est de déclarer que je n’aurai pas d’autre entendement devant l’Entendement divin, d’en devenir absolument consciente et de m’y conformer d’un bout à l’autre de la journée; ainsi le mal ne peut pas me toucher. » We Knew Mary Baker Eddy, Third Series (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1953), p. 43; Affirmer que nous n’avons pas d’autre entendement que l’Entendement divin, s’attacher à ce fait avec persistance et détruire ainsi le mal, cela fait partie du cheminement vers une vie meilleure. Cela peut sembler impliquer des luttes avec l’ordinaire bon sens auquel s’attachent des millions d’entendements. Cependant, affirmer les fondements scientifiques de l’être véritable, c’est simplement se réjouir de ce qui est déjà.

Mener une vie meilleure ne veut pas dire changer la réalité, mais reconnaître la réalité. Quelquefois nous entendons dire au sujet de la scène humaine que « l’approche scientifique » de n’importe quel problème est le chemin le plus facile à long et à court terme. L’approche spirituellement scientifique de la vie est indiscutablement la bonne façon d’opérer, maintenant et toujours, comme vous pouvez le prouver.

Mener une vie meilleure signifie chasser le péché de notre pensée et de notre existence. En Science Chrétienne, l’emploi du terme « péché » n’a pas la consonance d’étroitesse d’esprit, de pharisaïsme ou de pensée surannée. C’est un terme scientifique, spirituellement scientifique, et de valeur permanente. Il ne fait pas partie du vocabulaire d’une théologie dépassée. Son emploi n’implique pas que celui qui l’utilise soit « vieux jeu » et hermétique aux approches progressives de la vie, ou qu’il soit contre un mode de vie véritablement libéré.

Non.

Dans la Science, le péché est un terme utilisé pour décrire tout ce qui voudrait nous retarder ou nous empêcher de mener une vie pleine, active, joyeuse et complète, tout ce qui voudrait nous maintenir errants sur les chemins bornés et mornes, matériels et battus de la pensée mortelle. Bien qu’il soit court, le terme « péché » englobe un vaste ensemble de choses. Il désigne tout ce qui est l’opposé du bien, de l’infini, de l’intelligent, de tout ce qui est vraiment vivant et vital. Il est relatif à la croyance que nous vivons dans la matière. Paul appelle le péché « l’aiguillon de la mort » I Cor. 15:56; et Mrs. Eddy montre le rapport de cause à effet entre le péché et la mort.

Affronter le péché et s’en défaire en Science Chrétienne, c’est remplacer le fini et l’ennuyeux par l’infini et l’illimité. C’est rejeter tout ce qui est nuisible, troublant et douloureux pour accueillir ce qui est vraiment sensé, sain et rationnel. C’est croître au-delà de ce qui est petit et restreint et grandir dans le spirituellement vaste, le sens infini de l’être et du bien. C’est penser d’une manière universelle plutôt que d’une façon locale et fragmentaire, c’est être conscient de ce que sont réellement la vie et le fait de vivre.

Voici comment Mrs. Eddy démasque, succinctement, le péché: « Le péché était, et il est, la supposition mensongère que la vie, la substance et l’intelligence sont à la fois matérielles et spirituelles, et cependant sont séparées de Dieu. La première manifestation inique du péché était un sens fini. Le fini se dressait lui-même contre l’infini, le mortel contre l’immortalité, et un pécheur était l’antipode de Dieu. » Rétrospection et Introspection, p. 67.

La carte pratique et clairement marquée vers une vie meilleure est indiquée dans les évidentes vérités spirituelles de la Bible, particulièrement dans le récit de la carrière de Christ Jésus que présente le Nouveau Testament, et dans les écrits de Mrs. Eddy. Ceux-ci nous montrent comment découvrir et affirmer ce qui est vrai au sujet de nous-mêmes et de tous, et comment rejeter ce qui fait obstacle à une vie meilleure, c’est-à-dire le péché de penser par la matière et le fini, d’y penser ou de penser à ce qui les concerne. Personne n’est exclu de la carte ni de la manière pratique d’y tracer sa propre route.

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