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Il y a environ sept ans, j’étais très insatisfaite et malheureuse.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1979


Il y a environ sept ans, j’étais très insatisfaite et malheureuse. J’avais fait usage de drogues pendant quatre ans à la recherche de la satisfaction et de la plénitude. J’étais affreusement déprimée et agitée. Je ne m’intéressais pas à grand-chose.

J’avais été élevée selon la Science Chrétienne. Mes actes étaient considérés irrationnels aussi bien que dépourvus de gratitude. Je me révoltai, essayant de prouver que je pouvais trouver quelque chose d’autre, ou quelque chose de mieux qui pût me satisfaire.

Quand je commençai à faire usage de drogues toute la journée, d’une façon régulière, et que je fus constamment sous leur influence, mon état empira. Après avoir essayé presque toutes les drogues, je me sentis encore insatisfaite.

Puis un jour, je pris conscience de la direction que je prenais et je voulus m’en sortir, mais il me sembla que je n’avais rien vers quoi me tourner. A ce moment-là, je changeai d’école et rencontrai une personne vraiment admirable qui était Scientiste Chrétienne. Elle était très chaleureuse et ne condamnait pas. Elle se mit à m’aider à résoudre ce problème. Elle commença en me disant simplement que Dieu m’aimait. Elle me dit aussi qu’elle avait confiance en moi, quelque chose que personne n’avait fait depuis bien longtemps. Je n’avais pas eu conscience qu’au fond Dieu m’aimait vraiment ! Dieu ne voyait pas une mortelle en plein désarroi et malheureuse. Il ne voyait pas du tout cette image brumeuse. Il voyait seulement l’être spirituel véritable. Dans cet être véritable, je n’étais pas une mortelle, mais au contraire, une idée joyeuse, libre, une expression de Dieu. Il était impossible à Dieu de me voir malheureuse. Il voit l’homme parfait, qui est mon vrai moi, quelle que soit l’apparente condition ou situation humaine. C’étaient là des idées auxquelles je pouvais m’accrocher.

Mon amie me dit aussi de lire et d’étudier le chapitre intitulé « La prière » dans Science et Santé de Mrs. Eddy. A ce moment-là, je ne savais même pas ce qu’était la prière. Ainsi je lus, ne comprenant pas beaucoup tout d’abord, mais deux pensées demeurèrent en moi. L’une était (p. 4): « Faire des efforts continuels pour être toujours bon, c’est prier sans cesse. » L’autre (p. 9): « La prière logique, c’est le désir de bien agir. »

Grâce à ces pensées, je me sentis bien plus en sécurité et en paix avec moi-même. Ce fut le point de départ. Je me mis à en apprendre davantage au sujet de ma véritable identité et à mieux la comprendre; je reflétais un Dieu qui était parfait. Je ne pouvais donc pas me sentir dans le désarroi ou incomplète. La confusion et l’insuffisance ne faisaient pas partie de Dieu ni de mon identité véritable.

Dès ce moment-là, ma compréhension se développa. Au cours d’une certaine période, ma guérison survint, accompagnée d’une compréhension accrue. Ma guérison fut complète quand je me rendis compte finalement que je n’avais pas à dépendre d’une drogue pour me faire passer de bons moments ou pour stimuler ma pensée. Je pouvais m’appuyer sans réserve sur Dieu.

Depuis cette guérison, je n’ai eu aucun désir de prendre des drogues. La Science Chrétienne est plus qu’une religion pour moi; c’est une manière de comprendre — une manière de vivre. Depuis lors j’ai eu bien d’autres preuves de la protection et du pouvoir constants de Dieu.

La valeur pratique et spontanée de la conscience spirituelle me fut prouvée quand je revenais en voiture avec quelques amis d’une randonnée à ski. Il neigeait fortement quand ma voiture fit soudain un tête à queue. Je déclarai immédiatement à haute voix: « Dieu est aux commandes ! » Je me sentais parfaitement calme et savais que je ne pouvais jamais être séparée de l’amour de Dieu. Ce qui aurait pu être une circonstance très malheureuse (à cause des dénivellations très raides de chaque côté de la route) se trouva être une belle preuve de la sollicitude constante de Dieu.

Pendant cette même année, je jouais au football et j’étais gardienne de but. Un jour, comme je me baissais pour ramasser le ballon, quelqu’un me donna un coup de pied dans les doigts, blessant gravement l’un d’eux. La situation me fit peur. Je devais me débarrasser de la crainte et déclarer que je ne pouvais jamais être une seule minute en dehors de la sollicitude constante et pleine d’amour de Dieu. Je ne pouvais donc pas faire partie d’un accident. Dès que ma pensée fut calmée et que je compris vraiment cette constante sollicitude et que j’abandonnai le concept de moi-même en tant que mortelle vivant une existence imparfaite, je fus complètement guérie. Il n’y avait absolument aucun signe de blessure.

Je suis vraiment reconnaissante d’avoir la Science Chrétienne sur laquelle m’appuyer. Quelle que soit la situation, elle m’aide à comprendre et à exprimer Dieu.


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