Je suis profondément reconnaissant d’avoir étudié la Science Chrétienne pendant un quart de siècle. Une vie, sans sa protection continue, sa guérison et ses garanties satisfaisantes, serait impensable.
Une première guérison de douleurs dues à un rhumatisme du nerf sciatique dans ma jambe droite m’a servi de point de repère durant les années, dans mon attente ultérieure du bien. Je suis professeur d’art dramatique à l’université, et trois jours avant le commencement d’un semestre d’automme, je souffrais d’une façon tellement continue que je ne pouvais ni dormir, ni manger, ni marcher. Plein de crainte, je savais que je n’avais que quelques heures pour devenir maître de moi avant d’affronter une année très chargée d’enseignement et de production théâtrale. Jamais auparavant je n’avais pris position d’une manière déterminée en Science Chrétienne, mais cette fois j’étais décidé à le faire.
J’appelai tout d’abord un praticien de la Science Chrétienne qui me soutint jour et nuit avec vigueur jusqu’à ce que la situation cède et que je sois guéri. Je serai toujours reconnaissant pour son soutien inébranlable, même alors qu’aux premières heures du matin, la douleur paraissait quelquefois très forte. Durant cette période, je me débarrassai de l’habitude tyrannique de fumer, ce qui, dans les circonstances présentes, sembla un pas significatif vers la liberté que je recherchais à l’égard de la matière asservissante. Je résistai aussi aux suggestions d’autres personnes me conseillant de prendre un analgésique, puisque je semblais souffrir sans relâche.
Ce qui fut plus important que tout, je me décidai à lire Science et Santé de Mrs. Eddy jusqu’au moment où j’obtiendrais ma délivrance. Je commençai par le premier mot et lus jusqu’au bout. Quand le chemin devenait rude, je téléphonais au praticien. J’obtins toujours un soulagement temporaire, et je savais ainsi que j’étais sur la bonne voie. Mais ayant lu jusqu’à la dernière page, je n’étais toujours pas guéri. Je pensai donc: « Je peux encore lire et prier. Faisons route à nouveau. » Une fois de plus, je commençai à la page un.
Quand, dans le chapitre du début, intitulé « La prière », j’atteignis à nouveau la phrase (p. 7): « “L’oreille divine” n’est pas un nerf auditif », je pris conscience avec force que l’entendement mortel, humain, ne pouvait rien dire du tout à Dieu au sujet de ses peines et de ses problèmes. La seule vraie communication qui se faisait allait de Dieu à l’homme, Son idée spirituelle parfaite. Tout ce que j’avais à faire était d’écouter — être calme et écouter. Ce que j’entendrais inévitablement — si j’écoutais vraiment — ce serait un message céleste d’harmonie sans douleur et de santé intacte. J’en étais absolument convaincu. La nature du Christ, centre calme au milieu de la tourmente des sens, fut le point décisif. J’obtins enfin ma liberté. Et à la veille de mes classes !
Non seulement cet état ne se représenta jamais, mais depuis, pour moi, la découverte pratique du simple commandement biblique (Ps. 46:11): « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu » m’a été d’un grand secours bien des fois. L’inspiration de ce moment me conduisit à la joyeuse bénédiction du cours de Science Chrétienne, aux plaisirs des activités d’une église filiale et à la satisfaction de résoudre les nombreux problèmes de famille et de carrière avec les outils de la Science Chrétienne.
Je suis profondément reconnaissant de la démonstration personnelle du Christ, la Vérité, dans la vie de Christ Jésus, notre Guide. Je suis aussi vivement reconnaissant de la démonstration impersonnelle du Christ dans les écrits de Mary Baker Eddy qui, à notre époque, a reçu la révélation de la Science Chrétienne. Dieu est véritablement à même de Se révéler à travers le Christ pour répondre à tout besoin humain.
Dallas (Texas), U.S.A.
