Durant ma jeunesse et même après avoir dépassé ma vingtième année, j’étais affligé d’une difficulté d’élocution. Une opération dans un hôpital, que je subis dans mon enfance, se révéla un échec. La guérison survint après que je fus devenu un étudiant actif de la Science Chrétienne, après m’être affilié à L’Église Mère et à une église filiale locale, et que le comité exécutif m’eut demandé si j’accepterais de servir comme moniteur à l’École du Dimanche.
Cette invitation à enseigner à l’École du Dimanche présentait un réel défi. En temps ordinaire, j’avais appris quelque peu à faire face à ce handicap. Lire à haute voix était hors de question. Enseigner une classe à l’École du Dimanche semblait une impossibilité. Je priai à ce sujet. Refuser la nomination sur la base de la crainte et du manque serait pour moi admettre une limitation continuelle. Pour accepter la nomination, il me faudrait avoir une perspective mentale différente.
Je pouvais reconnaître que l’École du Dimanche était une activité prévue dans le Manuel de L’Église Mère de Mrs. Eddy. Je commençais à comprendre que le dessein des activités s’identifiant au Manuel de l’Église est un dessein gouverné par Dieu, et complet. J’appris que ceux qui vraiment s’identifiaient spirituellement avec l’idée de L’Église Mère et ses activités basées sur le Manuel s’identifiaient aussi avec la plénitude spirituelle de la création de Dieu.
J’acceptai la nomination. Pendant que j’écrivais la lettre d’acceptation, le handicap de l’élocution s’évanouit de ma conscience. Il ne m’apparut plus comme une réalité. La difficulté physique disparut également. Je fus guéri et capable de faire le travail requis. Plus tard, je servis pendant trois ans comme Premier Lecteur dans une autre église filiale. Mrs. Eddy dit dans Science et Santé (p. 192): « Tout ce qui maintient la pensée humaine dans la voie de l’amour dégagé du moi, reçoit directement le pouvoir divin. »
Il y a quelques années, quand tout mon organisme physique eut tendance à devenir totalement inactif, les instructions de Christ Jésus (Matth. 6:28): « Considérez comment croissent les lis des champs », m’aidèrent à trouver la guérison. Incapable de beaucoup bouger, de beaucoup lire, ou même de penser beaucoup avec clarté, mon attention fut attirée, au souvenir de ces mots de Christ Jésus, par les fleurs poussant devant ma fenêtre. J’en éprouvai de la reconnaissance. Alors que ma gratitude pour leur signification et leur bonté spirituelles devenait plus profonde, de même ma compréhension spirituelle de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins s’approfondissait. Mon appréciation de chaque fleur individuelle s’étendit jusqu’à ce que je visse davantage de la bonté de Dieu manifestée partout et en chacun — y compris moi-même.
A mesure que ce processus spirituel de normalisation se poursuivait dans ma conscience, il s’assortissait d’une égale amélioration dans ma santé corporelle. Ma santé devint normale. Mrs. Eddy dit dans Science et Santé (p. 261): « Fixez votre pensée fermement sur les choses permanentes, bonnes et vraies, et vous les ferez entrer dans votre expérience dans la mesure où elles occuperont vos pensées. »
Je suis reconnaissant au bienveillant professeur de Science Chrétienne de Glasgow, Écosse, avec lequel j’ai suivi le cours de Science Chrétienne, et qui enseignait l’humilité, la patience et l’amour par son exemple vivant. J’éprouve de la reconnaissance pour les nombreux amis, parents et les étudiants de la Science Chrétienne du monde entier, qui m’ont aidé à prendre conscience que « Dieu ne fait point acception de personnes » (Actes 10:34). Je comprends que tous sont les enfants de Dieu, aimés pareillement.
Grâce à la Science Chrétienne, je commence à voir la totalité de Dieu, le bien, et que l’Amour divin est le Principe guérisseur. « En vérité, doux est le dessein de Dieu, En vérité, tous Ses chemins sont lumineux » (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 178).
Christchurch, Nouvelle-Zélande
