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« Le fait central »

[Original en russe]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1976


Dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, Mrs. Eddy écrit: « Le fait central de la Bible est la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir physique. » Science et Santé, p. 131; Ses disciples, étudiant cette Science qu'elle découvrit il y a quelque cent ans, ne parviennent à la comprendre et à la démontrer en fait, que s'ils assimilent et prouvent en pratique ce fait central, la supériorité de l'Esprit sur la matière. La base scientifique du caractère incontestable de cette supériorité peut être exprimée par ce simple syllogisme: Dieu, l'Esprit infini et parfait, est Tout et a tout pouvoir; la matière n'est pas l'Esprit; par conséquent elle n'est rien et n'a aucun pouvoir.

Nous acquérons la domination sur la matière en prenant conscience de la totalité de l'Esprit, qui nie l'existence de la matière. La matière et tous les concepts qui lui sont liés, y compris le mal, la maladie et la mort, n'existent qu'en qualité de représentations de l'erreur dans notre conscience. Dans la mesure où nous assimilons les vérités de la Science Chrétienne, celles-ci chassent ces fausses représentations et les remplacent par la compréhension spirituelle de la totalité et de la perfection de Dieu et de l'homme, Son image et Sa ressemblance spirituelles.

Dans ce processus de renouvellement spirituel, Dieu, la Vérité, chasse l'erreur qui obscurcit notre conscience, nous guérissant de nos croyances erronées à de prétendues maladies, faiblesses et fautes humaines. Mrs. Eddy écrit: « Lorsque la substance de l'Esprit apparaît dans la Science Chrétienne, le néant de la matière est reconnu. » ibid., p. 479;

Christ Jésus, aux paroles et aux actes duquel la Science Chrétienne a apporté une explication scientifique, enseigna à ses disciples la nécessité de se fier fermement à la supériorité de l'Esprit, Dieu, pour guérir les malades et ressusciter les morts. Notre Maître dit: « C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Jean 6:63;

La victoire de David sur Goliath est l'un des exemples bibliques les plus connus faisant ressortir « la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir physique ». Le récit contient un grand nombre de précieuses indications pratiques qui peuvent être comprises par tous, même par les petits enfants. Une fillette de quatre ans, élève d'une École du Dimanche de la Science Chrétienne, décrivit ainsi le contraste entre le jeune berger qui avait une foi totale en Dieu et le guerrier philistin qui comptait sur son armure, ses armes et sa puissance physique: « Goliath était tout habillé de fer. Même son chapeau et son imperméable étaient en fer. David, lui, était tout revêtu de Dieu. »

Goliath n'était pas le seul ennemi de David lors de cette bataille. Avant de remporter la victoire contre le géant, David a peut-être dû surmonter la crainte, le doute et la tentation — la crainte de l'apparente invincibilité du pouvoir physique, le doute quant à sa propre force et, finalement, la tentation de s'en remettre, ne fût-ce que partiellement, à une aide matérielle dans son combat contre la puissance physique.

Alors qu'à la vue de Goliath « tous ceux d'Israël s'enfuirent devant lui et furent saisis d'une grande crainte », I Sam. 17:24; David n'eut aucune crainte car il aimait Dieu et se confiait en Son omnipotence. Nous pouvons vaincre la crainte engendrée par notre sentiment de la supériorité d'un adversaire par la ferme conviction de la nécessité de servir Dieu, que notre Goliath personnel semble être l'irréversibilité des prétendues lois matérielles, le caractère inévitable de la maladie, de la mort et des accidents ou l'invincibilité de la puissance physique.

David s'opposa au doute exprimé par le roi Saül quant à sa jeunesse et à son inexpérience face à Goliath, endurci par les combats, en déclarant la présence immédiate de l'aide divine. Nous lisons que David dit à Saül: « L'Éternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. » Et Saül répondit: « Va, et que l'Éternel soit avec toi ! » v. 37;

Lorsque le doute nous souffle à l'oreille que notre adversaire est trop fort et que nous sommes insuffisamment préparés pour démontrer « la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir physique », alors comme David, nous pouvons faire preuve de fermeté et d'assurance en nous remémorant avec reconnaissance nos anciennes démonstrations du pouvoir spirituel accomplies par le Christ qui guérit, par la présence de la Vérité divine dans notre conscience.

La tentation de nous assurer le concours d'un allié matériel pour vaincre l'erreur qui tente de nous convaincre de la réalité d'un adversaire matériel fut présentée à David par Saül qui avait revêtu le jeune homme de sa propre armure et l'avait ceint de sa propre épée. Mais David dit à Saül: « Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n'y suis pas accoutumé. Et il s'en débarrassa. Il prit en main son bâton, choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mit dans sa gibecière de berger. » v. 39, 40;

En d'autres termes: « Ce n'est pas avec des armes, mais par ma confiance en Dieu que j'ai vaincu le lion et l'ours, et avec cette même confiance j'irai au-devant du Philistin. »

Lorsque quelqu'un tente de nous convaincre de la nécessité d'un soutien matériel dans notre bataille contre l'adversaire, qu'il s'agisse d'un régime, d'un changement de climat, ou d'une assistance médicale, nous pouvons dire comme David: « Je ne puis marcher avec ces choses, car je n'y suis pas accoutumé. » Et nous pouvons « nous en débarrasser », c'est-à-dire nous débarrasser de la moindre impulsion de croire à la force d'un allié matériel et par là d'admettre la puissance d'un adversaire matériel.

Une des qualités fortifiantes avec lesquelles David aborda le géant fut sa ferme conviction de la victoire finale sur son ennemi. Nous pouvons nous lancer bravement dans la bataille, une fois la crainte surmontée par le désir de servir Dieu, le doute vaincu par la fermeté et la gratitude pour les victoires déjà remportées sur la puissance matérielle, et la tentation de chercher de l'aide matérielle remplacée par notre fidélité au « fait central de la Bible ». Alors nous pouvons proclamer notre foi en la victoire finale sur la base de l'exemple de David, qui dit à Goliath: « Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l'Éternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël, que tu as insultée. Aujourd'hui l'Éternel te livrera entre mes mains, je t'abattrai. » v. 45, 46;

L'auteur de cet article a éprouvé plus d'une fois le soutien spirituel que nous donne la conviction de la victoire finale sur l'erreur. Et plus d'une fois il a tiré cette conviction de la promesse contenue dans ce cantique:

Ils marchent, ils parlent, Seigneur, en Ton nom,
Avec Ta promesse ils avancent,
Durant le combat ils savent qu'ils vaincront:
Ta vérité fait leur vaillance ;
A tous ils portent l'espérance.Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 204.

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