Bien qu’ayant démontré le pouvoir de guérison de la Science Chrétienne pendant de nombreuses années, il vint un moment où il me fallut lutter contre des déceptions dans des relations humaines. En outre, je devins impatiente au sujet de différentes situations à l’église. Je perdis toute joie et tout enthousiasme. Des troubles physiques en résultèrent. Un ulcère se développa dans ma gorge. Je luttai avec force pour nier les symptômes physiques et reconnaître que ce ne sont que des croyances, ainsi que pour prendre conscience de la création parfaite de l’Entendement divin, mais l’erreur ne céda point. Au contraire, elle continua à empirer, car je n’arrivais à discerner la cause mentale.
J’étais pleine de crainte et décidai finalement de demander de l’aide à un praticien de la Science Chrétienne, me souvenant des paroles de Mrs. Eddy dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé (p. 420): « Si ceux qui étudient la Science Chrétienne ne se guérissent pas eux-mêmes promptement, ils devraient ne pas tarder à faire venir un Scientiste Chrétien expérimenté pour les secourir. S’ils ne sont pas disposés à faire ceci dans leur propre intérêt, ils n’ont qu’à savoir que l’erreur n’a pas le pouvoir de produire cette répugnance qui n’est pas naturelle. »
J’étais parfois très déprimée, car les symptômes me paraissaient parfois très réels et je ne pouvais pas comprendre pourquoi ma compréhension spirituelle avait tellement diminué. Je savais que cela ne faisait pas de différence que la fausse croyance paraisse petite ou grande — ni même de savoir son nom — elle n’est, et continue à n’être, qu’un mensonge, une fausse croyance. Le praticien dut être très patient avec moi, car je ne comprenais pas pourquoi quelque chose de semblable m’était arrivé.
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