Vers l'âge de dix-huit ans, je me sentis déçue de la religion traditionnelle selon laquelle j'avais été élevée et je me mis à la recherche d'une philosophie en laquelle j'aurais pu croire. Je trouvai des revues traitant de systèmes de guérison mentale et de théosophie; je me mis à les étudier ainsi que le spiritualisme, mais je n'y adhérai pas. Puis je lus Science et Santé de Mrs. Eddy et reconnus là la vérité que j'avais recherchée. Elle changea complètement ma façon de voir. Ceci se passait il y a environ cinquante ans, et depuis, j'ai eu des preuves continuelles de la tendre sollicitude de Dieu.
Après notre mariage, mon mari fut guéri de constipation chronique. Ses parents, comme lui-même, adoptèrent la Science Chrétienne comme religion.
En élevant trois enfants, nous avons eu maintes occasions de prouver notre foi. Un dimanche après-midi, notre bébé n'était pas bien et lorsque je la pris dans mes bras, elle eut des convulsions. J'étais seule à la maison, et fus saisie de crainte; mais je m'écriai à haute voix: « Je dis à l'Éternel: Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie » (Ps. 91:2). L'enfant se calma. Je la mis dans son petit lit et courus au téléphone afin d'appeler une praticienne. Il n'y avait pas de réponse. J'en appelai une autre, mais sans plus de succès. Je me rendis tout à coup compte de ce que j'étais en train de faire. Dans la Leçon-Sermon de la semaine, publiée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, nous avions ce verset (Nahum 1:9): « Que méditez-vous contre l'Éternel ? C'est lui qui détruit. La détresse ne paraîtra pas deux fois. » J'acceptai cet énoncé et constatai que l'enfant était complètement rétablie.
En certaines occasions, la Science Chrétienne s'est montrée si puissante et ses effets si rapides que j'en ai été stupéfaite. Un jour, j'essayais de résoudre une difficulté concernant l'école, à l'aide de ces paroles de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 428): « Dévêtir la pensée de ses faux appuis et de toute évidence matérielle afin que les faits spirituels de l'être puissent paraître, — c'est là le grand achèvement au moyen duquel nous détruirons le faux pour faire place au vrai. » Ce passage resta dans ma pensée toute la matinée. A déjeuner, en coupant un pain tout frais, le couteau glissa et me fit une profonde entaille dans un doigt. Mon mari me mit un pansement et je passai le reste de la journée à prier au sujet du problème scolaire en question, me servant toujours du passage indiqué plus haut. Le lendemain matin lorsque j'enlevai le pansement, il n'y avait pas trace de coupure sur mon doigt.
Une autre fois, alors que j'étais très affairée et que je souffrais d'un violent mal de tête, ces paroles me vinrent à l'esprit: « Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l'intelligence sont purement spirituelles, — qu'elles ne sont ni dans la matière ni matérielles, — et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d'une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri » (ibid., p. 14). Ceci me parut tout à fait pertinent, et reprenant les paroles d'un cantique (Hymnaire de Christian Science, n° 154), je revendiquai immédiatement:
Divin Esprit plein de tendresse,
En Toi je suis l'enfant de Dieu.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le mal de tête avait disparu.
J'ai trouvé un grand bonheur à travailler pour la Cause de la Science Chrétienne. Tandis que je servais en tant que Première Lectrice ou bien en tant que monitrice à l'École du Dimanche, j'acquis une meilleure compréhension qui fut des plus enrichissantes. Ma gratitude va à Dieu pour Mrs. Eddy qui nous a donné ces enseignements merveilleux. Ses paroles, à la page 330 de Miscellaneous Writings, décrivent mon expérience: « Avec chaque année nouvelle, des joies plus élevées, des objectifs plus sacrés, une paix plus pure et une énergie plus divine devraient renouveler la fraîcheur de l'être. »
Wellington, Nouvelle-Zélande
