Aujourd'hui on pourrait entendre dire par quelqu'un d'un âge moyen: « Eh bien, de mon temps, à l'université, nous n'agissions pas ainsi. » Un membre d'église pourrait déclarer que, quand elle était au conseil, il y a six, dix ou vingt ans, on faisait les choses d'une certaine façon. Pareilles déclarations et les pensées qu'elles représentent, indiquent peut-être un manque de progrès, et on pourrait en déduire que le monde, les individus et les églises marquent le pas.
Le désir de s'en tenir au statu quo est une erreur fondamentale de l'entendement mortel. Il est en tous lieux prédominant et amène continuellement la discorde entre ceux qui sont réceptifs aux idées progressives et ceux qui désirent s'en tenir à ce qui convenait hier.
A travers les âges, cet étad d'esprit a empoisonné la société. Le fait de se défendre contre l'acceptation d'idées nouvelles a, sans aucun doute, accru les persécutions que Christ Jésus eut à subir; assurément aussi, c'est à cela qu'il faut attribuer bien des insultes dont les églises assaillirent Mrs. Eddy, et de même, c'est la raison pour laquelle certains se refusent à accepter la Science Chrétienne. L'entendement mortel, tellement sûr d'avoir raison, semble incapable de comprendre la transformation des besoins humains qu'amène le progrès.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !