Ma reconnaissance de connaître et d'étudier la Science Chrétienne depuis ma jeunesse ne peut s'exprimer par des paroles. Il y a environ douze ans, mon témoignage, qui parut dans nos périodiques, relatait quelques guéri- sons obtenues au début de mon étude de la Science Chrétienne. A cette époque, le livre d'étude, Science et Santé, et le Manuel de l'Église de Mrs. Eddy n'avaient pas encore été traduits, et je ne connaissais pas la langue anglaise, mais l'Amour divin m'a conduite tout au long du chemin de la compréhension.
Ce fut un merveilleux début en Science que d'apprendre quelle était ma véritable origine. La compréhension de ce fait me remplissait de paix et de confiance. Je commençais à comprendre ainsi la portée des enseignements de la Bible et particulièrement des deux grands commandements (Marc 12:30, 31): « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Au cours de mon étude de la Science Chrétienne, il me fut prouvé à bien des reprises que l'Amour divin est toujours prêt à répondre à nos besoins. Durant une certaine période, je souffris beaucoup physiquement. On ne fit aucun diagnostic médical des symptômes, mais il s'agissait d'une maladie grave. Seule l'affirmation de la vie parfaite en Dieu me permettait de garder le contrôle de la pensée. Je demandai à une dévouée praticienne de la Science Chrétienne de me traiter. Par le soutien de ses prières, par ses visites aux heures les plus sombres et l'affirmation incessante de la présence divine, ma santé fut rétablie. La pensée que Christ Jésus renversa tous les obstacles afin de démontrer la Vie m'aida énormément.
Quelque temps avant cette expérience, j'avais été guérie de sérieux ennuis dus au cœur. Je m'étais alors tournée vers Dieu avec cette prière: « Père, que Ta volonté soit faite. » Je m'endormis, et le matin suivant, je m'éveillai guérie.
Un grave problème de dyspepsie me conduisit à une consécration encore plus grande envers la Science Chrétienne. J'avais du mal à digérer même le moindre liquide. Je demandai à une praticienne de me traiter par la prière, et lorsque j'eus acquis une meilleure compréhension de Dieu en tant qu'Amour divin, la délivrance complète se produisit.
Plus tard, une double fracture du poignet fut guérie sans autre secours que la Science Chrétienne. Au moment de la chute, j'étais en route pour aller lire la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne à une personne qui ne pouvait le faire elle-même. Je savais combien ce moment d'étude lui était précieux et nécessaire. Après qu'on m'eut aidée à me relever, je constatai que mon bras droit était inerte. Je me tournai vers Dieu afin de savoir que faire. Pensant alors à la personne qui m'attendait, je résolus de ne pas la décevoir. Je continuai ma route et fus heureuse et reconnaissante de constater que personne, dans le bus, ne semblait remarquer ma difficulté. Et j'arrivai chez mon amie.
En arrivant, je la priai de me permettre de téléphoner à une praticienne, puis de me donner de quoi soutenir ma main. Je déclarai avec fermeté que les accidents sont inconnus dans le royaume de Dieu, présent là-même où je me trouvais. Cette pensée fut maintenue les jours suivants, ainsi que les paroles de Mrs. Eddy à la page 385 de Science et Santé: « Tout ce qu'il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise. » Pendant quelque temps, j'utilisai avec facilité la main gauche pour tout ce que j'avais à faire, alors que l'autre main était en écharpe. Au bout de trois semaines, le poignet était guéri et la main droite était à nouveau normale. La Vérité avait de nouveau triomphé, mais non sans que des prétentions à l'âge et aux accidents eussent été remplacées par la compréhension de la Vie triomphante.
Ma gratitude est grande envers Dieu de m'avoir conduite à la Science Chrétienne. Ma reconnaissance va aussi à Christ Jésus, le Maître Chrétien et à Mrs. Eddy, son disciple, ainsi qu'aux praticiens qui se consacrent à la guérison métaphysique.
Genève, Suisse
