Depuis les nombreuses années que je connais la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce., je n'ai jamais cessé d'être reconnaissante de l'avoir trouvée. Dans cette Science, grâce à l'étude que j'en ai faite, le mot religion a pris pour moi une signification vraiment spirituelle aussi bien que pratique. A cette époque, je souffrais depuis six ans de constipation pour laquelle je prenais des médicaments. Bien qu'en commençant la lecture de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, je n'avais pas songé à une guérison physique, j'oubliai de prendre mon médicament et me rendis compte que j'étais guérie par la seule lecture du premier chapitre de ce livre, intitulé « La Prière ».
Pendant mes premières années d'étude de la Science Chrétienne, grâce à la prière spécifiquement appliquée à ce problème, les gros rhumes chroniques dont je souffrais chaque hiver disparurent. Un mercredi que j'étais complètement aphone, je me rappelai la recommandation de Mrs. Eddy dans le Manuel de L'Église Mère qui paraît sous le titre « Prière dans les églises ». Elle dit: « Les prières dans les églises de la Science Chrétienne seront offertes pour l'assistance collectivement et exclusivement » (Art. VIII, Sect. 5). En arrivant à l'église ce soir-là pour la réunion de témoignages, je résolus de ne pas penser à moi-même un seul instant, mais de réaliser sans interruption que les paroles lues au pupitre bénissaient toute l'assistance. Chacun sait combien est grande l'habitude de penser à soi et de tout ramener à soi, mais je fis l'effort nécessaire qui résulta en un recouvrement complet de la voix le lendemain matin.
Une autre guérison que je me rappelle avec beaucoup de gratitude est la délivrance très rapide, grâce à l'aide d'une praticienne, d'un abcès fort douloureux dans l'oreille.
Il y a deux ou trois ans, je me réveillai dans la nuit et me mis à lire Science et Santé quand, soudain, pour la première fois de ma vie, un trouble visuel très alarmant se manifesta. Il semblait que je perdais la vue. Étant seule, je ne pouvais m'appuyer sur personne ni même distinguer les numéros du cadran du téléphone pour demander de l'aide; de toutes mes forces je me mis donc à chasser les pensées de crainte qui m'envahissaient. J'affirmai en particulier cette déclaration biblique que « la crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour » (I Jean 4:18). Quand je me remémore cet incident, je suis tout émerveillée de la rapidité avec laquelle ces symptômes alarmants se dissipèrent au cours de la nuit.
C'est surtout dans les très grandes épreuves que j'ai apprécié l'immensité du don que nous a fait Mrs. Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, non seulement en nous expliquant la nature spirituelle du pouvoir que Christ Jésus manifestait en guérissant et en secourant l'humanité, mais aussi en la mettant à notre portée, même si seulement faiblement nous en saisissons parfois la façon de l'utiliser.
Lors du décès de mon mari, un grand sens de solitude s'empara de moi ainsi qu'une impression d'inutilité. Mais un jour les paroles de Paul aux Romains « inimitié contre Dieu » (8:7) me vinrent très nettement à la pensée et le fait me frappa que j'entretenais à mon égard des pensées absolument contraires à ce que Dieu savait de chacun de Ses enfants, que mon attitude mentale était irrévérencieuse. En pensant mal de moi-même, je manquais totalement de respect envers mon créateur. Je fis l'effort d'élever mes pensées jusqu'à cesser de porter de faux témoignages contre moi-même. Très rapidement des occasions tout à fait inattendues de me rendre utile se présentèrent.
Aussi la sensation quasi physique d'un froid qui paraissait m'envahir dans la lutte contre la solitude disparut totalement le jour où, avec énergie, je m'emparai d'un exemplaire du Christian Science Sentinel et le lus à haute voix de la première à la dernière page avec toute mon attention afin de repousser les tentatives d'infiltrations insidieuses de pensées contraires à ce que je lisais. Cette sensation de froid ne réapparut plus jamais.
C'est un grand privilège pour moi de servir mon église filiale comme secrétaire. Jamais je ne cesserai d'être reconnaissante pour le réconfort spirituel et moral que m'apporte notre bien-aimée religion.
Paris, France