Je ne peux imaginer de plus grand héritage que celui que me donnèrent mes parents. Ils m'enseignèrent à étudier la Science Chrétienne et à l'aimer. Leur vie exemplaire rendit leur enseignement convaincant. Et maintenant, après ces années-là, ma femme me donne un soutien semblable grâce à sa profonde consécration à la Science Chrétienne et à la compétence dévouée avec laquelle elle la met en pratique.
Nombreuses sont les expériences que je pourrais relater, dans lesquelles cette Science m'a soutenu, guéri et guidé.
Un jour, je me luxai le genou et je fus guéri en quelques minutes. Une autre fois, je souffrais intensément de douleurs internes qui me clouaient au lit. En deux jours, je fus debout et retournai travailler. Ceci s'est passé il y a environ dix ans, et cette difficulté n'a jamais reparu. Lorsque je tombai lourdement sur un trottoir verglacé, me blessant à la tête, un traitement immédiat et ferme en Science Chrétienne me permit de me relever et d'aller jusqu'à ma voiture. Il n'y eut aucune suite fâcheuse.
Il y eut aussi le cas où j'arrivai à l'université, université pour les enfants de Scientistes Chrétiens, après avoir fait de l'autostop sur une distance de plus de quinze cents kilomètres et avec seulement trois dollars en poche. A mon arrivée, j'appris qu'un télégramme m'avait été envoyé à la maison, où il était arrivé peu après mon départ, m'invitant à revenir à l'université et m'offrant une bourse et un emploi. Ceci se passait pendant les années de la grande dépression économique. Mes parents m'avaient dit que cette année-là, ils pourraient me fournir une somme qui n'équivalait qu'au tiers des frais d'enseignement et de pension. J'avais donc eu l'intention de passer une partie de l'année à travailler dans les environs de l'université au lieu de suivre les cours.
Il se trouva que la bourse représentait 25 pour cent du montant nécessaire, mon travail m'en fournissait 45 pour cent et l'aide de mes parents 30 pour cent. J'avais donc le total nécessaire. Comme je me dirigeais vers l'université ce matin-là, la première personne que je rencontrai fut le Président de l'université, qui s'exclama: « Vous avez reçu notre télégramme ! » Je suis si surpris de vous voir déjà ici ! Je n'avais pas reçu le télégramme et c'est alors seulement que j'appris qu'une bourse et un emploi m'étaient offerts. Et j'étais là, sur les marches mêmes de l'université, prêt à travailler et à aller en classe ! Et j'étais là plus rapidement que si j'étais resté à la maison jusqu'à l'arrivée du télégramme. Tout au long de l'été, j'avais fait opposition au spectre harcelant du manque de fonds avec la ferme assurance qu'en automne, Dieu me placerait là où je pourrais recevoir le plus de bien et là où je pourrais donner le plus de bien. J'ai appris depuis que cette espèce de confiance tranquille en la sollicitude de Dieu est une véritable prière, une forme élevée et une méthode efficace du traitement en Science Chrétienne.
Puis vint le moment où nous ouvrîmes notre propre affaire. Nos finances étaient à un niveau désespérément bas. Nous n'avions pratiquement pas de capital, et très peu d'expérience dans ce domaine particulier. Cette affaire grandit et prospéra au-delà de toute attente et nous procura un revenu abondant. Problème après problème, tous furent résolus en Science Chrétienne, et nous acquîmes des connaissances techniques.
Mon expérience dans les affaires confirme cette déclaration de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 128): «Il s'ensuit que les hommes d'affaires et les savants ont trouvé que la Science Chrétienne rehausse leur endurance et leur puissance mentale, qu'elle augmente leur discernement du caractère, qu'elle leur donne de la perspicacité et de la compréhensivité ainsi que la faculté de surpasser leurs aptitudes ordinaires. »
Je suis reconnaissant au-delà de toute mesure pour la Science Chrétienne.
Baltimore (Maryland), U.S.A.
