Ma joie et mon estime pour la Cause de la Science Chrétienne et pour une guérison que mon fils a eue il y a environ dix ans est sans bornes.
Comme il s'agissait d'un enfant que nous adoptions, les lois de l'État exigeaient que nous le fassions examiner chaque mois par un pédiatre. Nous avions remarqué que sa cheville gauche était tordue, mais nous pensions qu'elle se redresserait par la suite. Au cours du troisième examen mensuel, le médecin de service m'informa qu'à la prochaine visite, la jambe du bébé serait mise dans le plâtre, de la hanche jusqu'au pied, car selon les médecins, la difformité provenait de la hanche. Je n'avais commencé l'étude de la Science Chrétienne que récemment, et cette nouvelle me décourageait beaucoup. Sur le chemin du retour, je m'arrêtai pour rendre visite à une amie Scientiste Chrétienne. Lorsque je lui fis part de ce que le docteur avait dit, elle déclara qu'elle n'accepterait jamais une telle opinion, et elle était sûre que Dieu pouvait guérir n'importe quelle difficulté.
J'appelai une praticienne de la Science Chrétienne, et pendant les trois semaines qui suivirent, elle traita l'enfant par la prière. La cheville ne se redressa pourtant pas, et je me laissai aller au découragement. Un jour, cependant, alors que j'étudiais la Leçon-Sermon de la semaine d'après le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, le passage suivant de Science et Santé de Mrs. Eddy me frappa (p. 63): « Dans la Science l'homme est le rejeton de l'Esprit. Le beau, le bon et le pur constituent son ascendance. Son origine n'est pas, comme celle des mortels, dans l'instinct animal, et il ne passe pas non plus par des états matériels avant d'arriver à l'intelligence. L'Esprit est la source primitive et ultime de son être; Dieu est son Père, et la Vie est la loi de son être. »
Lors de la visite médicale suivante, il ne fut absolument pas fait mention de la cheville du bébé. Je n'y pensai plus du tout jusqu'à ce qu'il ait neuf mois. Lors du dernier examen médical précédant notre convocation au tribunal pour terminer les formalités de l'adoption, le médecin admit que la cheville de l'enfant s'était redressée, mais il insista pour prendre une radiographie des hanches, car c'était là, d'après lui, qu'en réalité la difformité devait se trouver. Je m'y opposai, et il dit: « Je refuse de signer ces papiers tant que je n'ai pas cette radiographie. »
Il me vint tout à coup à l'idée que l'image que j'avais du bébé était une image de perfection. Presque chaque mot du passage cité plus haut me revint, et je les appliquai à l'enfant en tant qu'idée de Dieu, particulièrement la dernière phrase: « L'Esprit est la source primitive et ultime de son être; Dieu est son Père, et la Vie est la loi de son être. » Calmée par cette conviction, je laissai prendre les radiographies, qui ne montrèrent naturellement aucune difformité.
Je suis très reconnaissante pour nos praticiens dévoués. Je considère comme un privilège d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale et je suis reconnaissante pour le déroulement continuel du bien, particulièrement depuis que j'ai suivi le cours d'instruction.
Orange (Californie), U.S.A.