Il y a plusieurs années, à la demande d'une sœur, mon père consentit à se faire traiter par la Science Chrétienne. Il en résulta une guéri- son très rapide de la tuberculose à un stade très avancé. Les médecins avaient déclaré qu'il n'avait plus que trois mois à vivre. Depuis lors, trois générations dans notre famille se sont appuyées sur Dieu seul pour toute guérison. Nous avons pu prouver qu'empoisonnement du sang, rhumatisme, jaunisse, cancer de la peau, ennuis d'oreille, crises biliaires, symptômes de scarlatine, et autres maux ne faisaient pas partie de l'homme créé par Dieu.
A l'âge de treize ans, a la suite d un travail épuisant au cours d'un été extrêmement chaud, je fus victime d'un effondrement nerveux. Je me rappellerai toujours qu'en revenant à moi après un délire affreux, je vis le doux visage d'une dame assise tranquillement à mon chevet. C'était une praticienne de la Science Chrétienne qui était venue de la ville à la demande de mes parents. Ma guérison fut si complète que quelques jours plus tard j'entrai au lycée et bien que j'eusse sauté une année, mes notes furent aussi bonnes que jamais.
Bien que mes parents n'aient jamais eu le bonheur de vivre dans une ville où il y avait une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, ou une Société de la Science Chrétienne, leur loyauté envers cette religion bénie n'a jamais vacillé. Je chéris le souvenir de ma famille parcourant plusieurs kilomètres à pied pour assister aux services de la Science Chrétienne tenus chez un particulier.
Il y a des années, alors qu'il était professeur, mon mari passait ses étés à construire ou à réparer des appareils au laboratoire de physique d'une université de l'État où nous habitions. Un après-midi je me trouvais dans notre cabine au bord du lac, lorsque la pensée me vint avec force que je devais prier pour la sécurité de mon mari. J'obéis et me mis à déclarer que l'Amour divin entoure complètement son idée spirituelle, l'homme, comme je savais que mon mari l'était. Je compris qu'aucun mal ne pouvait pénétrer l'armure protectrice de son Père-Mère Dieu. Je priai et remerciai Dieu quelques minutes seulement, le temps de libérer ma pensée de la crainte et de l'inquiétude. En me levant pour vaquer à mes occupations, je remarquai qu'il était quatre heures.
Ce soir-là, lorsque mon mari rentra, il me dit avoir vécu cet après-midi une expérience remarquable. Il travaillait, à moitié enfoui sous une table, et alors qu'il tenait un ville- brequin dans une main, il avait saisi de l'autre, par inadvertance, un fil électrique chargé. Il lui était impossible de lâcher le fil, et il crut que sa fin était venue. Soudain, comme par miracle, il pu se projeter contre la table coupant ainsi le contact avec le fil qu'il tenait. « Quelle heure était-il ? », demandai-je, et il répondit: « Quatre heures ».
Comment pouvons-nous jamais être assez reconnaissants pour cette vérité toujours à notre portée, qui nous apporte non seulement la guérison, mais aussi une grande paix et une grande joie ? Je suis reconnaissante pour toutes les activités du mouvement de la Science Chrétienne, pour Christ Jésus notre Guide, pour l'amour désintéressé de Mrs. Eddy, et pour les praticiens toujours si fidèles, qui nous aident sans se lasser. L'affiliation à L'Église Mère et à une église filiale ainsi que le cours d'instruction donné par un professeur dévoué, sont autant de privilèges inestimables.
Weston ( Massachusetts ), U.S.A.
    