Lorsqu’on donne convenablement un traitement en Science Chrétienne, on utilise là l’agent thérapeutique le plus puissant jamais découvert. Au moyen de la compréhension spirituelle et de la concentration d’idées justes, on fait peser l’omnipotence de l’Entendement divin sur la discorde humaine. En raison de la nature mentale et mortelle de tout ce qui est matière, y compris le corps mortel, cette connaissance spirituelle et correcte peut effectuer les ajustements nécessaires aussi bien en ce qui concerne le corps qu’en ce qui concerne les conditions humaines, et ainsi produire l’harmonie.
Cette méthode de guérison est très efficace quand le guérisseur, ou praticien, reconnaît clairement la totalité et la bonté absolues de Dieu, Son tout-pouvoir et Sa toute-présence et qu’ensuite il perçoit la parfaite intégralité de l’identité de l’homme appartenant et demeurant en ce Principe infini créateur. Il ne faut pas forcer la reconnaissance de ce fait. La vérité concernant Dieu et l’homme est présente et opérante maintenant même; nous n’avons nul besoin de l’aider. Elle s’impose d’elle-même et manifeste sa puissance irrésistible sans effort ni tension. Mrs. Eddy écrit: « La Science Chrétienne impose silence à la volonté humaine, calme la crainte par la Vérité et l’Amour, et illustre l’opération spontanée de l’énergie divine dans la guérison des malades. » Science et Santé, p. 445;
Cela ne veut pas dire, bien entendu, que le praticien ne doit pas faire un bon travail métaphysique. Tant s’en faut. Un traitement efficace ne se fait pas tout seul. C’est le résultat d’une vision spirituelle acquise — acquise au moyen d’infiniment d’étude, de prière, de purification de soi et de l’assurance que l’on obtient par la démonstration pratique. Mais ni le travail auquel on se prépare pour l’œuvre de guérison ni le traitement lui-même ne doit faire l’objet d’un effort intense ou laborieux. C’est l’Entendement infini, ou l’Amour divin, qui guérit dans chaque cas et on fait le meilleur travail de guérison quand on réduit au silence la propre volonté et le sentiment égotiste de propre importance, à tel point que l’on comprend que l’Entendement pur et parfait est le véritable guérisseur et que l’on s’appuie avec une foi et une compréhension entières sur son pouvoir omnipotent, reconstituant. Mrs. Eddy ne nous laisse aucun doute à ce sujet. Elle écrit: « Celui-là guérit le mieux qui s’impose le moins, et devient ainsi un transparent pour l’Entendement divin qui est le seul médecin; l’Entendement divin guérit scientifiquement. » Miscellaneous Writings, p. 59;
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