Il y a peu d’expressions dans le langage humain qui soient aussi mal comprises que l’est celle du titre. On croit trop souvent que la joie de vivre signifie simplement une gaieté de cœur en général ou une explosion de plaisir due à quelque bonne nouvelle, ou encore une joyeuse effervescence causée par un changement soudain et favorable des événements. La joie de vivre est encore considérée comme un trait de caractère que certains sont supposés avoir à leur naissance ou par hérédité, alors que d’autres, en revanche, ne l’ont pas. Dans tous ces différents cas, la joie de vivre est prise à tort pour un simple accès de gaieté légère qui aboutit néanmoins parfois à la déception, ou même à la dépression, et qui est par conséquent de nature incertaine et temporaire.
Rien ne saurait être plus éloigné du vrai sens de cette qualité, la joie de vivre, que l’un quelconque de ces concepts. Et, pour celui qui est devenu ou qui est d’habitude sans joie et découragé, sombre et sans enthousiasme, il y a peu de choses qui soient plus importantes que de découvrir la signification spirituelle de la joie de vivre, et que de la voir comme étant une qualité de son propre être véritable, car, ce faisant, il la ressentira effectivement.
Quelle est donc cette joie ? Quelle en est la source ? Comment peut-on s’en prévaloir, se baigner dans sa lumière, en ressentir le pouvoir bienfaisant qui neutralise les assauts obsédants du doute à propos du bien et qui, de même, détruit toute inquiétude déprimante quant au présent et à l’avenir ?
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