Pendant la seconde guerre mondiale, au cours d'une visite médicale comme on en passe régulièrement à l'armée, le médecin me fit remarquer que j'avais une grosseur au milieu du dos; et il m'expliqua qu'on pouvait facilement l'enlever. Bientôt, je n'y pensai même plus. Je ne fis absolument rien à ce sujet jusqu'à il y a environ quatre ans, quand cela commença à me faire mal. Mon travail me préoccupait sans doute beaucoup trop et je négligeai de me traiter en Science Chrétienne comme j'aurais dû le faire. Mais cela empira au point que je ne pouvais m'appuyer sur le dos d'une chaise et que j'étais obligé de dormir sur le côté. Je fus ainsi alerté à la nécessité de travailler dans un esprit de prière afin de réaliser la pureté de l'homme en tant que reflet de Dieu, aussi bien que l'impossibilité d'une croissance quelconque en dehors du contrôle de l'Entendement. Le passage suivant m'aida beaucoup; il est tiré du livre de Mrs. Eddy intitulé The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 262): « Dieu crée l'homme parfait et éternel, à Son image même. Par conséquent l'homme est l'image, l'idée ou la ressemblance de la perfection — idéal qui ne saurait déchoir de son unité inhérente avec l'Amour divin, de sa pureté immaculée et de sa perfection originale. »
Il y eut de l'inflammation, et il me fallut un pansement. Ma femme, en faisant le pansement soir et matin, avait l'air tellement libre d'inquiétude qu'il m'était impossible de ressentir la moindre crainte; et un jour que mon état paraissait aussi mauvais qu'il l'avait jamais été, je ressentis la certitude que j'étais guéri. J'avais eu tout du long beaucoup de gratitude de ce que cela n'avait pas interrompu mon travail. Je pouvais dormir la nuit; personne ne s'était aperçu de quoi que ce soit.
Je continuai, en dépit de l'évidence des sens physiques, à remercier Dieu de cette occasion de témoigner de la puissance curative de la Science; et, peu à peu, l'inflammation diminua, la plaie guérit et, pour couronner la démonstration, la grosseur disparut.
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