Il y a environ seize ans, j'étais en visite chez des amis qui me demandèrent de descendre dans leur jardin pour voir une fleur d'iris précoce. Ce jardin se trouvait à une dizaine de mètres au-dessous du niveau de la rue et on y parvenait par un étroit escalier extérieur. Au moment de mettre le pied sur la première marche, je perdis l'équilibre et roulai au bas de l'escalier. J'étais cependant consciente qu'une idée spirituelle ne peut se faire de mal et cette vigilance m'empêcha de perdre connaissance.
Mon amie, qui me suivait, fut d'abord très effrayée, mais elle chassa cette crainte immédiatement par les vérités contenues dans « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468 de Science et Santé, de Mrs. Eddy. Lorsqu'elle me rattrapa au bas de l'escalier, elle récitait encore cet exposé, qui comprend notamment les paroles suivantes: « L'Esprit est le réel et l'éternel; la matière est l'irréel et le temporel. » Je la rassurai en lui disant que j'allais bien et que je pouvais remonter l'escalier pour rejoindre mon mari qui m'attendait. Ce que je fis sans aucune gêne, bien que ma tête saignât.
Le lendemain matin, je ressentis de fortes douleurs dans la région des côtes. Mais les vérités que nous avions déjà déclarées et acceptées me permirent d'accomplir le travail qui était la raison pour laquelle nous avions décidé de passer quelque temps dans notre résidence d'été. Mon mari préparait une allocution sur la Science Chrétienne, et je la tapais pour lui. Chaque jour, en tapant le discours, j'en acceptais le message guérisseur, affirmant que chaque énoncé de la Vérité fortifie et guérit. En arrivant à la fin de notre tâche, j'étais complètement guérie de toute blessure et libérée de tout sentiment d'avoir jamais eu un accident. Je n'étais consciente que d'avoir eu l'occasion de prouver à nouveau la présence dans la conscience humaine du Christ qui guérit.
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