Lorsque je travaillais comme infirmière, je demandai à une collègue quelle était la raison de sa réussite. Elle me répondit qu'elle attribuait toute réussite dans son travail à son étude de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce.. « Qu'est-ce que c'est ? » demandai-je. Elle me dit: « Si vous désirez vraiment le savoir, pourquoi ne viendriez-vous pas à une conférence sur la Science Chrétienne ? » Elle me dit qu'il y en avait justement une le lendemain soir et me donna une invitation. Bien que je ne comprisse pas grand-chose à ce que dit le conférencier, la graine était semée.
Quelque temps après, je fus transférée dans une petite ville de campagne à environ quatre cent cinquante kilomètres de chez moi, et je me sentais irritée et solitaire à cause de ce transfert. Afin d'intéresser les jeunes gens de la ville, il fut décidé d'ouvrir une bibliothèque. Des livres furent donnés et dans l'un des envois se trouvait un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy, et je décidai de le lire. Cette lecture changea toute ma conception de la vie. Plus tard, je fis la connaissance d'une étudiante de la Science Chrétienne qui m'invita chez elle et m'expliqua comment étudier la Leçon-Sermon d'après le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. C'est ainsi que je commençai l'étude de la Science Chrétienne.
Puis vint une période d'épreuve. Un docteur me trouva dans un état de prostration et après m'avoir examinée, dit que je devais me faire opérer immédiatement d'un cancer. Il me donna une lettre pour un chirurgien de la ville. Pendant les douze heures de chemin de fer jusqu'à la ville, il me vint très distinctement à la pensée d'aller d'abord à la salle de lecture à laquelle j'avais écrit et d'y demander de l'aide. Certainement Dieu me guidait. A la salle de lecture, la personne en charge m'indiqua comment atteindre une praticienne de la Science Chrétienne. Je le fis et nous prîmes rendez-vous immédiatement. Ce fut une expérience des plus profitable et je quittai le bureau de la praticienne avec une telle certitude que Dieu m'aimait et me protégeait, que toute crainte me quitta. Je repris mon travail le lendemain.
Quelque temps plus tard, je m'aperçus que tous les symptômes de cette maladie alarmante avaient disparu. J'étais complètement guérie. Ceci s'est passé il y a de nombreuses années et cet état ne s'est jamais représenté.
Cette guérison ainsi que d'autres m'éloignèrent complètement de la médecine et j'eus le bonheur de suivre le cours des gardesmalades au Christian Science Benevolent Association à Chestnut Hill, Massachusetts.
La révélation de la vérité par la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, Mrs. Eddy, m'a donné un nouvel aspect de la vie, remplie de joie et de bénédictions, ce dont je suis fort reconnaissante.
Northbridge
(Nouvelle-Galles du Sud), Australie
Il n'est jamais trop tard. J'avais soixantedouze ans lorsque, voici environ six ans, après avoir vécu une vie loin d'être exemplaire, je trouvai la Science Chrétienne. J'étais éleveur de bétail en Argentine, et j'avais servi dans les deux guerres mondiales, ne faisant rien qui fût à mon honneur dans l'intervalle. Puis vinrent quelques années en Afrique orientale, passées en grande partie dans la chaleur humide de la côte. L'influence de l'alcool ne me quitta guère pendant cette dernière expérience.
Je souffrais depuis quelque temps d'asthme bronchique aïgu lorsque des cataractes se formèrent sur mes yeux et me privèrent de la vue. Je dus abandonner mon travail. Je retournai à Nairobi et là fus hospitalisé à plusieurs reprises pendant des mois, vivant pratiquement de médicaments, de piqûres et d'oxygène. Après avoir subi une opération des yeux, ma vue demeura obscure, principalement en raison de mon autre difficulté et je ne pouvais même pas lire. Je restais assis jour et nuit, incapable de m'êtendre dans mon lit et je me demandais pourquoi j'essayais de continuer à vivre, quelle en était la raison.
Dans cet état désolant, je me tournai vers Dieu pour qu'Il me porte secours. La réponse fut presque immédiate.
Que les œuvres de Dieu sont grandes
et Ses desseins profonds !
dit l'ancien cantique. Je fus guidé, par ce qu'on pourrait appeler un hasard, directement vers un étudiant de la Science Chrétienne profondément sincère et consacré. Jusqu'alors, chaque fois que la Science Chrétienne m'était venue à la pensée, je la rejetais comme une de ces croyances bizarres.
Dès le début j'acceptai la Vérité et trouvai le réconfort. Une amélioration sensible de la condition des bronches eut lieu rapidement. Je pus me déplacer, respirer plus librement et dormir. Je pris de moins en moins de médicaments et bientôt je pus être traité en Science Chrétienne. Un jour j'allai voir le chirurgien qui m'avait opéré des yeux. Il fut surpris et enchanté de l'amélioration de ma vue et environ deux ans plus tard il me prescrivit un changement de verres. Avec ces lunettes, je pus non seulement lire aisément les caractères normaux d'imprimerie de Science et Santé de son auteur bien-aimé Mrs. Eddy, mais je commençai à lire la Bible pour la première fois. Jusqu'au moment où je me rendis à notre église de la Science Chrétienne, je n'avais pas assisté à un service religieux depuis quarante ans. A partir de ce moment-là, manquer un seul service aurait été une privation.
Voilà les bienfaits reçus grâce à la Science Chrétienne en quelques courtes semaines, après des années de misère et de souffrance. J'abandonnai l'usage des médicaments et je ne m'appuyai plus sur la médecine matérielle. J'étais guéri. Une vie nouvelle s'offrait à moi. Au lieu d'être trop longues, mes journées maintenant sont souvent beaucoup trop courtes. Je ne passe plus de temps à m'apitoyer sur moi-même. Je plains plutôt ceux qui ont passé à côté de ce que j'ai trouvé.
A la page 254 de Science et Santé, nous trouvons ces mots de Mrs. Eddy: « Pèlerin sur la terre, ta demeure est le ciel; étranger, tu es l'hôte de Dieu. » En vérité, je sais que j'ai enfin trouvé ma demeure et que je suis bien « l'hôte de Dieu ».
Chaque jour est « gros de bienfaits ». Ce qui hier était, aujourd'hui a disparu, et demain, avec sa promesse, s'ouvre droit devant moi. Comment le plus grand sceptique pourrait-il ne pas croire en l'amour et la grâce curative de notre Père céleste, Dieu ? « Attache-toi donc à Dieu, et tu auras la paix » (Job 22:21).
Springs (Transvaal), Afrique du Sud
