En 1930, ma situation devint désespérée. J’eus de plus en plus recours à l’alcool pour oublier mes difficultés et chaque fois que je me laissais aller à boire ma crainte s’en trouvait accrue.
Ma femme tomba malade, et quelqu’un lui ayant donné un exemplaire de Science et Santé, de Mrs. Eddy, elle refusa d’aller voir un médecin. Un soir, son état fut si alarmant que je la suppliai de me permettre d’aller chercher un docteur. Mais elle répondit qu’elle ne me laisserait amener qu’un praticien de la Science Chrétienne. Je sortis et j’appris d’une façon ou d’une autre qu’une praticienne demeurait dans la même maison locative. Je lui décrivis la situation et elle dit quelle viendrait voir ma femme quelques instants plus tard, ce qu’elle fit en effet. Après avoir parlé à ma femme pendant un petit moment, elle me demanda si je voulais bien lui lire Science et Santé. Je l’assurai que j’étais prêt à faire n’importe quoi qui puisse l’aider. Je commençai donc à lire à haute voix et ce que je lus m’intéressa à tel point que je ne me rendis pas compte pendant quelques instants que ma femme s’était endormie.
A la suite de la visite de la praticienne, ma femme fut guérie et moi également, car lorsque je bus à nouveau de l’alcool, je fus très malade. Lorsque je me réveillai le lendemain matin pour aller travailler, j’eus l’impression qu’un lourd fardeau m’avait été enlevé. Libéré de cet affreux esclavage, je ressentis pour la première fois la véracité de ces paroles de Mrs. Eddy: « Celui qui touche le bord de la robe du Christ et maîtrise ses croyances mortelles, l’animalité et la haine, celui-là a la grande joie d’avoir la preuve de la guérison et a la douce conviction que Dieu est Amour » (Science et Santé, p. 569).
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