Depuis aussi longtemps que l'histoire humaine existe, le monde a été harassé par le manque, la maladie, la mort, le hasard et ainsi de suite. Pour satisfaire l'entendement humain qui veut connaître l'origine du mal, des récits détaillés, généralement appelés mythes, ont été inventés pour expliquer la façon dont ces forces destructives ont fait leur apparition. Un exemple bien connu de la mythologie grecque est la boîte de Pandore qui, avant d'être ouverte, contenait tous les fléaux de l'humanité; mais lorsque la boîte fut ouverte, ces fléaux se répandirent dans le monde.
Le deuxième récit de la création, tel qu'on le trouve dans la Bible, est en lui-même une allégorie relatant l'histoire du mal à l'humanité. Nous y trouvons un serpent parleur qui provoque dans l'esprit des mortels un désir de puissance et les persuade qu'il y a plaisir et vie dans la matière.
Mrs. Eddy interprète ce récit d'une façon scientifique et dévoile la nature traîtresse du serpent. Elle écrit: « D'où peut venir un serpent parleur et menteur, pour tenter les enfants de l'Amour divin ? Le serpent n'entre dans la métaphore que comme symbole du mal. Il n'y a rien dans le règne animal qui représente l'espèce qu'on vient de décrire, — un serpent parleur, — et nous devrions nous réjouir de ce que le mal, sous quelque forme qu'il se présente, se contredise et n'ait ni origine ni soutien dans la Vérité et dans le bien. Comprenant cela, nous devrions posséder la foi nécessaire pour combattre toutes les prétentions du mal, parce que nous savons qu'elles sont sans fondement et irréelles. » Science et Santé, p. 529;
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