Dans l'établissement où je travaillais, il y avait un homme qui n'avait qu'une jambe. Il avait été blessé à l'autre jambe, la gangrène s'était déclarée et il avait fallu l'amputer. Non seulement je faisais mon propre travail, mais encore une partie du sien afin qu'il puisse garder son poste. Jour après jour, ce collègue répétait les détails de son accident et me recommandait d'être de prudent de peur que je n'aie une expérience semblable.
Un jour, me rendant à mon travail, je me blessai la jambe dans un accident. Ma jambe commença à enfler et atteignit des proportions si graves qu'il me devint difficile de rester debout. Le directeur de la maison était en vacances et je le remplaçais. Je continuai à travailler jusqu'au retour du directeur. Entretemps ma jambe avait pris une apparence alarmante.
J'arrivai à prendre un autobus et à voyager environ trente kilomètres jusque chez une praticienne, où je restai trois semaines. Chaque jour, nous priions, chantions des cantiques, parlions de la tendre sollicitude pleine d'amour de notre Père-Mère Dieu envers Ses enfants, et méditions sur ce même sujet. Elle me fit remarquer combien il est nécessaire de toujours rejeter dès le début les prétentions de l'erreur au sujet de l'homme, et de les remplacer par des pensées sur la perfection du seul homme réel, l'homme de la création divine.
La nuit de mon arrivée je dormis bien, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des semaines. Au bout de trois jours je pouvais marcher librement et à la fin des trois semaines cet état avait complètement disparu. Cette guérison se produisit il y a environ six ans.
La praticienne me fit voir l'importance de suivre le conseil que nous donne Mrs. Eddy dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 210): « Bien-aimés Scientistes Chrétiens, gardez vos pensées tellement remplies de Vérité et d'Amour que le péché, la maladie et la mort ne puissent y pénétrer. » Elle me dit que cet état avait été produit par la crainte latente occasionnée par l'admission dans ma pensée d'une image erronée de mon collègue. (Dans mon cas cependant, seule la disparition des pensées erronées et craintives eut lieu.)
J'aimerais également exprimer ma gratitude pour avoir surmonté la crainte d'aller en avion. Cette crainte était si forte que j'en devins glacé et pus à peine aller au téléphone pour appeler une praticienne quand on m'informa que je devais me rendre à Hawaii en rapport avec mon travail. Je n'avais jamais été en avion auparavant.
Lorsque j'appelai la praticienne, elle me dit: « Ne comprenez-vous pas que Dieu sera également là-haut dans cet avion ? Vous dites que Dieu est partout, qu'Il est omniprésent. Revendiquez maintenant votre récompense, la joie, l'harmonie, la paix, la liberté. Elles sont vôtres si vous les revendiquez et les acceptez. »
Je méditai ces paroles et décidai de faire le voyage. Le jour du départ cependant, je fus à nouveau sujet à une telle crainte qu'il me devint difficile de me mouvoir. J'appelai la praticienne et lui dis que je ne pensais pas pouvoir faire ce voyage. Sa réponse fut: « “Le Dieu d'éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite” » (Deut. 33:27). « Il est juste que vous fassiez ce voyage, montez donc dans cet avion. »
J'obéis. Et quelle joyeuse aventure ! Je fis le voyage aller et retour avec une liberté d'esprit que je n'aurais jamais crue possible.
J'aimerais mentionner que j'ai été guéri en un seul traitement d'une maladie de la peau sur les mains, qui m'avait gêné dans mon travail pendant plusieurs années.
Je ne pourrai jamais exprimer en paroles ma gratitude envers Dieu pour Christ Jésus notre Guide, pour Mrs. Eddy et pour les nombreuses bénédictions qui sont miennes. Je suis très reconnaissant envers la praticienne qui m'a aidé dans ces expériences et pour tous les praticiens dans le monde entier. Je suis reconnaissant d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale. J'ai eu le bonheur d'être huissier.
Sulphur Springs (Arkansas), États-Unis
