Au cours d'un match de tennis, je fis un faux mouvement pour rattraper une balle, et me froissai un muscle dans le côté. Je dus m'arrêter de jouer. Quelques jours plus tard, le même désagrément se reproduisit alors que je sortais d'une petite voiture où j'étais replié sur moimême. Je pensai à téléphoner à un praticien de la Science Chrétienne pour demander de l'aide, mais le conseil d'un ami me revint à la pensée. Il m'avait dit: « Ne te contente pas de passer devant une salle de lecture de la Science Chrétienne; si elle est ouverte, entre et sois guéri. »
En boitillant, je marchai jusqu'à une salle de lecture proche et m'assis, un numéro du Christian Science Journal et un exemplaire de Science et Santé, de Mrs. Eddy, près de moi. Je lus quelques témoignages, dont deux m'aidèrent beaucoup. Il s'agissait de la guérison de deux jeunes gens des suites d'un accident, guérison relatée par leurs mères. Dans ces deux cas, les parents et leur fils affirmèrent les vérités enseignées par la Science Chrétienne. Ils savaient que les accidents sont impossibles sous le gouvernement de Dieu. En dépit du témoignage des sens matériels, ils déclarèrent, comme l'avait fait la Sunamite questionnée par Guéhazi: « Tout est bien » (II Rois 4:26, version anglaise).
Mon attention fut également attirée sur ce passage de Science et Santé, qui m'aida beaucoup: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible » (p. 463). Je connus que la douleur dans mon côté était certainement « nuisible » à l'enfant bienaimé de Dieu et n'était rien d'autre qu'une prétention illégitime de l'entendement mortel.
J'étudiai ensuite la réponse que donne Mrs. Eddy à la question «Qu'est-ce que l'homme ? » La réponse se trouve aux pages 475 à 477 de Science et Santé et comprend cette phrase: « L'homme est idée, l'image de l'Amour; il n'est pas physique. » Lorsque j'eus fini de lire ces pages, un merveilleux sentiment de paix m'envahit, et je me levai de ma chaise, guéri. En retraversant la pièce, je ressentis tant de joie qu'il me semblait être comme l'homme impotent que Pierre avait guéri, qui « d'un saut... fut debout, se mit à marcher, et il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et louant Dieu » (Actes 3:8).
Je suis humblement reconnaissant pour cette chose précieuse qu'est le cours d'instruction, pour la joie d'avoir fréquenté l'école du dimanche de la Science Chrétienne comme élève, puis d'y avoir plus tard été moniteur.
Toronto (Ontario), Canada