Lorsque la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne
Christian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce., Mary Baker Eddy, institua le cours d'instruction en Science Chrétienne, elle mit à la disposition de ceux qui étudient sérieusement cette Science complexe de la Vie un instrument de croissance spirituelle qui allait leur apporter des bénédictions incalculables. Elle écrit à propos de cette merveilleuse occasion qui nous est offerte de croître en spiritualité: « Soyez aussi persuadés de ceci, que livres et enseignements ne sont qu'une échelle descendue du ciel de la Vérité et de l'Amour, sur laquelle des pensées angéliques montent et descendent, portant sur leurs ailes de lumière l'esprit du Christ. » Rétrospection et Introspection, p. 85;
L'échelle est en place et prête à servir, portant les messagers célestes; mais se prévaloir de cette munificence spirituelle est affaire de démonstration individuelle. C'est un choix qu'il appartient à chacun de nous, en priant, de faire pour lui-même. Il faut être conscient du privilège incalculable que représente le cours d'instruction, et être prêt à laisser de côté tout ce qui pourrait faire obstruction ou entraver ce pas en avant.
Christ Jésus, le grand Maître qui a enseigné le christianisme, choisit ses disciples, ses élèves, avec infiniment de patience et de discernement. Des événements importants paraissaient de plus en plus imminents et Jésus vit la nécessité de rassembler autour de lui le groupe des disciples qu'il avait choisis. Après sa deuxième visite à Jérusalem, le grand Maître s'écarta de la foule, et ses disciples le rejoignirent sur les collines au-dessus de Capernaüm.
Nous ne pouvons qu'imaginer quelle fut la splendeur de ce jour où Jésus leur communiqua les notions qui allaient leur révéler la perfection et la totalité de Dieu et leur unité avec le Père. Quand ils furent tous rassemblés autour de lui, il se mit à leur parler et ainsi commença ce qui a été appelé depuis le Sermon sur la montagne. Cet enseignement, le plus admirable jamais donné, ne nécessita aucune préparation. Ce ne fut pas un discours étudié mais, venant droit du cœur de Jésus, une effusion naturelle de vérités vitales qui, il le sentait, devaient être connues d'eux pour les préparer à la tâche qui les attendait, exactement comme, de nos jours, un professeur de Science Chrétienne désire présenter à ses élèves des vérités fondamentales et vivifiantes.
Un commentateur de la Bible a appelé le Sermon sur la montagne « le plan d'un architecte génial pour la construction du caractère ». Si nous pensons au cours d'instruction tel que notre Leader l'a institué en Science Chrétienne, n'est-ce pas dans un sens ce qu'il est réellement, un « plan pour la construction du caractère » ? Qu'est le caractère sinon l'épanouissement de ce que l'homme est réellement ? Grâce au cours d'instruction il nous devient possible d'apprendre ce qu'est l'être réel de l'homme et de le démontrer, ainsi que la relation l'unissant avec le Père.
L'une des grandes bénédictions que le cours peut apporter à celui qui cherche de tout son cœur et en toute humilité, c'est d'apprendre à se connaître lui-même. Il apprend à évaluer les qualités qui lui manquent pour fortifier son caractère, et à les cultiver soigneusement, ainsi qu'à abandonner ce qui risquerait de déformer ou d'obscurcir le sens exact de la Science que cet enseignement expose. C'est là un stade important dans l'étude de la Science Chrétienne.
Nous pouvons édifier notre caractère et nous faire un rempart de nos qualités, seulement si notre désir profond est d'être honnête, aimant et pur. Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Connais-toi toi-même, et Dieu te donnera la sagesse qu'il te faudra pour remporter une victoire sur le mal, et Il t'en fournira l'occasion. » Science et Santé, p. 571; Nous apprenons de cette manière, comme Jésus, à reconnaître les arguments subtils du diable et à défendre notre héritage d'enfants bien-aimés de Dieu.
Le cours d'instruction devrait nous apporter encore une autre bénédiction, savoir nous apprendre comment étudier et comment cultiver en nous le désir d'étudier. L'entrée dans notre vie de la Science Chrétienne est comme une aurore, et nous ne pouvons pas en rester là. Nous avons vu poindre l'aube; mais ce n'est point la lumière dans la splendeur de toute sa force. Dans un message pour la classe qui eut lieu en mai 1905 Mrs. Eddy écrivit: « Bien-aimés, je suis heureuse de vous voir jouir de l'aurore de la Science Chrétienne; vous devrez en connaître le plein midi. Veillez, priez, démontrez. Dégagés du matérialisme, vous courrez et ne serez pas fatigués, vous marcherez et vous ne vous lasserez pas. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 254; Tout le long du cours, nous nous attendons comme à une bénédiction à apprendre de façon plus précise comment « veiller, prier, démontrer », afin de connaître ultérieurement le plein midi.
Grâce au cours d'instruction nous devrions avoir le goût d'étudier et de progresser, d'apprendre à ne pas laisser faiblir notre zèle et à ne pas devenir apathique, à ne pas négliger la grande mission de répandre la Science Chrétienne telle que Mrs. Eddy l'a fondée. Nous sommes incités par des conseils sages et aimants à atteindre une connaissance spirituelle plus élevée.
Notre étude doit toujours s'accompagner d'une attente: il faut s'attendre sans cesse à quelque révélation nouvelle ou qui va plus loin. Il s'agit d'une Science valable pour tous les temps et, comparée à tout ce qui devra être assimilé, une infime partie seulement en a été démontrée jusqu'ici.
Ceci est également vrai pour notre étude de la Bible. Nous ne devons jamais la lire machinalement en pensant: « Oh ! Je connais tout cela ! » et passer rapidement, sans qu'une pensée nous vienne et nous guide vers les hauteurs spirituelles. Étudier avec enthousiasme la Bible et la Science Chrétienne nous ouvre l'esprit et nous prépare à recevoir et à retenir; cela spiritualise nos concepts, et augmente nos capacités mentales. Nous ne devons jamais perdre de vue que la Bible et Science et Santé sont indéfectiblement associés.
Lorsque nous apprendrons à étudier de cette façon, à prendre notre part des pensées angéliques qui montent et descendent sur cette « échelle descendue du ciel de la Vérité et de l'Amour », nous ne nous détournerons pas des enseignements de la Science, nous ne l'altérerons pas; au contraire nous chérirons sa mission de guérison, nous la protégerons et nous y participerons.
Conserver sa pureté intégrale à l'interprétation spirituelle de notre Leader est un commandement si essentiel que, de son observation, résulteront tout naturellement des démonstrations beaucoup plus remarquables. Le grand Maître guérissait instantanément les multitudes et même il ressuscitait les morts. Notre Leader aussi fit des guérisons instantanées. Il se fait de nos jours des guérisons remarquables, mais il faut qu'il y ait plus, beaucoup plus, de guérisons instantanées.
Il est encore une autre bénédiction que l'enseignement du cours procure: il permet d'assister à la réunion annuelle de l'Association réunissant tous les élèves de chaque professeur. Cette réunion renforce les avertissements spirituels que nous recevons de rester vigilants, et nous incite à obéir à l'appel qui nous enjoint de progresser sur le chemin menant au Christ.
Peut-il y avoir plus solennelle injonction de progresser, de progresser sans cesse, que celle donnée à ses disciples par le Maître sur les collines de Capernaüm, en ce jour où il leur commanda: « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux. » Matth. 5:16; Ils devaient veiller, prier, démontrer, pour la gloire du Père et non pour leur propre gloire.
Tout au long de son ministère, le grand Maître ne cessa de rappeler à ses élèves les vérités qu'il leur avait communiquées; et il les exhorta à continuer de suivre ses préceptes s'ils voulaient mériter le nom de disciples. Il ne pouvait être question ni d'oublier les règles chrétiennes de vie qu'il leur avait données ni de les transgresser. Ils devaient le suivre en obéissant. Ce que la Science Chrétienne exige aujourd'hui de nous, c'est que nous progressions. Nous ne pouvons pas nous reposer étourdiment, comme des rameurs qui s'endorment sur leurs rames, car nous risquerions alors de dériver vers des remous dangereux, ou de rencontrer des écueils, ou d'être entraînés dans les rapides de la croyance mortelle. Nous devons veiller, nous devons prier, nous devons démontrer; et c'est le but du cours d'instruction de nous montrer comment faire.
Lorsqu'on a entrepris l'étude de la Science Chrétienne, il est impossible de stagner. Si nous n'avançons pas, nous reculons peu à peu. N'est-ce pas ce qui arrive à certains qui furent embrasés de zèle et d'amour pour la Science Chrétienne au début de leur étude, lorsqu'elle fut pour eux comme une aurore, et qui se demandent par la suite pourquoi cette étude ne leur apporte pas plus ? Peut-être est-ce parce qu'ils n'utilisent pas les cartes et les instruments dont Mrs. Eddy nous a sagement pourvus en vue de notre exploration spirituelle.
Apprendre comment voir dans les obstacles des occasions de progresser, comment nous relever très vite alors que l'adversité voudrait nous abattre, comment refuser de nous laisser décourager, et extraire toutes les bénédictions cachées dans ces épreuves, est encore un bienfait que le cours d'instruction peut nous procurer.
Celui qui recherche vraiment la Vérité peut aujourd'hui bénéficier de tous ces bienfaits grâce à cette « échelle descendue du ciel de la Vérité et de l'Amour » qu'est la possibilité de suivre le cours d'instruction, et s'élever à de plus grandes altitudes spirituelles. Alors il en sera comme nous lisons dans les Proverbes: « Instruis un sage, et il deviendra encore plus sage; enseigne un juste, et il augmentera son savoir. Le commencement de la sagesse, c'est la crainte de l'Éternel; et la connaissance du Dieu saint, c'est la prudence. » Prov. 9:9, 10.
Heureux ceux
qui ont faim et soif
de la justice,
car ils seront rassasiés !
Matthieu 5:6