Les progrès que fait la physique, dans ses recherches pour trouver la vérité finale, la cause, la substance et les lois de l'univers, et l'insistance avec laquelle, au même moment, la religion orthodoxe affirme que ses propres dogmes offrent déjà cette vérité finale, ont créé un conflit entre la science et la religion. Ce conflit n'a profité ni à l'une ni à l'autre. Jusqu'à un certain point, il a exposé les sciences, à cause de leurs prétendues tendances athées, aux critiques de la religion. Il a en grande partie privé la religion du soutien important de nombreux esprits de formation scientifique qui n'étaient pas disposés à renoncer à leur droit de se développer intellectuellement.
Ce conflit repose sur la conviction profonde, soutenue à la fois par l'homme de science et par le théologien, que leurs domaines respectifs de pensée représentent des modes distincts et opposés de recherche de la vérité. Jusqu'à l'apparition de la Science Chrétienne sur la scène humaine, le théologien affirmait qu'on ne peut trouver Dieu au moyen de la raison et de la logique, mais uniquement au moyen de la foi. De son côté, l'homme de science ne peut ni ne veut accepter une quelconque affirmation présentée comme vérité, dont le seul fondement est la foi dans les textes anciens.
La Science Chrétienne a résolu ce conflit par son explication de la vérité de l'être. Tout en se fondant clairement sur les Écritures, cette explication peut être aussi mise à l'épreuve de la façon la plus rigoureuse. C'est pourquoi la Science Chrétienne est une religion possédant l'exactitude scientifique de la vérité démontrée et où la science atteint à la sainteté et au pouvoir purificateur de la religion basée sur la vérité.
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