J'ai été guérie il y a quelque temps de la surdité. Pendant environ un an je suis restée complètement sourde d'une oreille et partiellement sourde de l'autre. Il me semblait vivre dans un monde de silence car c'est à peine si je pouvais entendre la sonnerie du téléphone, pourtant réglée au maximum de sa puissance; et si quelqu'un me parlait de tout près, je n'entendais absolument rien.
Un matin, tout en lavant la vaisselle, j'entendis soudain le réfrigérateur se remettre en marche, l'horloge faire tic-tac, les voitures rouler devant la maison, et un avion vrombir dans le ciel, tous sons que je n'avais plus entendus depuis environ un an. Lorsque retentit la sonnerie du téléphone, cela résonna fort et clair dans mes oreilles. Les mots ne sauraient dépeindre la joie et la gratitude qui m'envahirent, car je sus que j'étais entièrement guérie.
Durant toute la durée de cette épreuve je n'eus jamais de crainte ni de doute à l'égard de la guérison finale, et je m'efforçai de tout cœur d'oublier mon moi et de remplir ma pensée d'amour et de gentillesse pour les autres, et d'être davantage reconnaissante.
J'attribue cette guérison au travail de prières qui fit mon mari, en application de la doctrine de la Science Chrétienne, aux encouragements d'un ami très proche, et à mes propres prières. Je suis très reconnaissante pour cette guérison, pour avoir suivi le cours d'instruction, et d'être membre de L'Église Mère et de la Société de la Science Chrétienne de notre ville.
Ma prière est que cette guérison en encourage d'autres à travailler jusqu'à ce que la démonstration soit complète, car « Dieu ne fait pas acception de personnes » (Actes 10:34).
Milwaukee (Wisconsin), États-Unis
C'est pour moi une joie et un véritable privilège de me porter garant de la guérison de ma femme, dont j'ai été témoin. Je suis particulièrement bien placé pour le faire parce que la guérison est résultée de nos efforts conjoints pour briser la croyance mesmérique selon laquelle les facultés de l'homme seraient subordonnées à la matière et limitées.
Nous persévérâmes dans notre travail assidu, en sachant que l'homme est au point exact où il possède une parfaite réceptivité aux trésors de bonté déversés par l'Amour divin, et que l'homme ne saurait subir de mauvaise influence; et finalement nous vîmes le mensonge, cette limitation, mis en fuite.