Personne n'aurait pu avoir davantage de préjugés contre la Science Chrétienne que moi. Je ne savais rien de cette religion, mais je m'imaginais que tous les Scientistes Chrétiens étaient des gens bizarres et que la Science Chrétienne était une religion étrange, qui ne pouvait en tout cas me convenir.
Un jour, comme je n'avais rien d'autre à lire, je m'emparai de l'exemplaire de Science et Santé, de Mrs. Eddy, appartenant à quelqu'un dans la maison. Je l'ouvris, et voici les premiers mots que j'y lus: «La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu, — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même» (p. 1). J'en fus toute saisie et cela me fit réfléchir.
Je continuai à lire, et au bout de deux semaines, j'avais lu Science et Santé d'un bout à l'autre. Je ne lisais pas en m'attendant à être guérie, mais simplement parce que ce livre était si intéressant et sa théorie si raisonnable que j'étais poussée à continuer. Au bout de ces deux semaines j'étais guérie d'une dépression nerveuse, de maux de tête, du rhume des foins et de la constipation. Je repris mon travail après une absence de deux ans. Malgré ces magnifiques guérisons, je ne me suis pas mise à étudier la Science Chrétienne sérieusement avant plusieurs années et je n'allais à l'église qu'occasionnellement.
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