Je voudrais raconter la magnifique guérison d'une ostéo-arthrite que j'ai eue il y a de nombreuses années. Je vis beaucoup de médecins mais je ne trouvai aucun soulagement autre que temporaire, lorsque je prenais les médicaments prescrits.
Un physiothérapiste américain de grande réputation me fut chaudement recommandé et j'allai le voir. Avant de commencer tout traitement, il me radiographia le dos et lorsque je revins le lendemain il me montra le cliché: les vertèbres de l'épine dorsale étaient ankylosées et soudées en plusieurs endroits; le spécialiste m'informa qu'il ne pouvait rien faire pour moi. Je fus ainsi tout bonnement abandonnée par le corps médical comme un cas désespéré.
Un jour, mon mari jouait aux boules et il lui arriva de mentionner mon triste état à son adversaire; c'est ainsi que ma merveilleuse guérison débuta. Quelques années auparavant, cet homme avait reçu l'avis de rentrer chez lui et de mettre ses affaires en ordre car on ne lui donnait qu'un mois environ à vivre. Un ami l'intéressa alors à la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce., et il avait été promptement guéri.
Toute cette histoire fut rapportée à mon mari, qui, tout ému, s'empressa de venir me la dire. Ce monsieur me faisait également demander si je voulais assister à une conférence sur la Science Chrétienne. Mais j'étais trop souffrante pour y aller. Alors il me fit encore demander si je voulais bien écouter la retransmission radiophonique d'une conférence. Je l'écoutai, mais je dus reconnaître que je n'y avais pas compris grand-chose. Il me demanda alors si je voulais lire un livre qui l'avait beaucoup aidé et vous devinerez facilement qu'il s'agissait du manuel d'instruction de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy.
J'eus tout le temps voulu pour lire et en débattre avec moi-même pendant mes nombreuses nuits d'insomnie. Puis je pris la décision de le lire avec la foi d'un petit enfant, et avant six mois j'étais entièrement guérie. Je nageais dans la joie, libérée de souffrances atroces, et ma délivrance a été définitive.
Je me mis à jouer aux boules comme distraction, et je suis devenue une joueuse accomplie. J'ai remporté le tournoi de simples à l'échelon provincial et j'ai été trois fois choisie comme capitaine de l'équipe provinciale de quatre joueurs; j'ai été neuf fois championne d'un club, et depuis vingt ans que je joue aux boules, pas une seule fois je n'ai manqué notre partie hebdomadaire pour raison de santé. — Wayville (Australie méridionale), Australie.