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Notre véritable rôle de parents

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1966


Le fait d'être parents peut constituer une des plus grandes joies de notre existence, joie accompagnée d'une attente heureuse et récompensée par une tendre amitié et une affection partagée. Il peut par contre représenter une des plus grandes déceptions de notre vie, la ruine de nos espérances.

Mus par l'amour qu'ils portent à leurs enfants, mais ayant le sentiment d'une incapacité à répondre aux nombreuses demandes spirituelles auxquelles ils ont à faire face, et conscients de l'incertitude de la vie matérielle, ceux pour qui être parents constitue une nouvelle responsabilité réalisent souvent combien ils ont besoin du pouvoir de l'Amour divin pour les soutenir dans leur tâche. Abandonnant alors le point de vue humain sur la marche à suivre, ils se tournent vers l'Amour pour être guidés et savoir comment former les jeunes vies qui leur ont été confiées.

Heureux sont les parents qui apprennent, grâce à l'étude de la Science Chrétienne, que Dieu, Amour illimitable, crée toutes Ses idées et subvient à leurs besoins, et qu'Il n'est pas seulement Père mais également Mère. Au soixante-sixième chapitre d'Ésaïe, nous lisons ce message de Dieu: « Je vous consolerai comme une mère console son enfant. » Mrs. Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit (Science et Santé, p. 507): « L'Esprit nourrit et revêt chaque objet, à mesure qu'il apparaît dans l'ordre de la création spirituelle, exprimant ainsi tendrement la paternité et la maternité de Dieu. »

L'amour, la patience, et la tendresse que les parents expriment vis-à-vis de leurs enfants reflètent l'amour de Dieu. Dans la mesure où les parents renoncent à un sens humain de parenté et acceptent le fait qu'un enfant est en réalité une idée de Dieu, ne faisant qu'un avec le Père céleste, ainsi que Christ Jésus l'enseigna, ils apprennent à s'en remettre entièrement à Dieu pour qu'Il prenne soin de leurs enfants, sans qu'ils négligent pour autant leurs besoins humains. De tels parents savent que dans Sa sagesse et Sa joie infinies, Dieu prend soin de toutes Ses idées et que celles-ci ne peuvent jamais s'écarter de Son saint propos, ni manquer d'exprimer l'activité de l'Entendement divin.

Tout en chérissant cette période de tendre dépendance lorsque leur enfant est encore bébé, les parents ne s'attendent évidemment pas à le garder sous leur coupe. Ils commencent à lui donner une certaine indépendance dès ses jeunes années et s'efforcent de renoncer à toute sentimentalité excessive, sentiment de possession, et crainte exagérée; ils cherchent à faire de la maison un endroit cher que l'enfant retrouve après l'école ou après ses jeux, et où il y reçoit l'éloge dû pour la tâche accomplie, aussi bien que la réprimande ferme mais tendre pour les fautes commises, ainsi que la consolation dont il peut avoir besoin.

Les parents soucieux de l'éducation de leurs enfants ne ferment pas les yeux sur leur étourderie ou la médiocrité de leur travail scolaire et ne cherchent pas non plus à les excuser. Au contraire, ils attirent l'attention de l'enfant sur la satisfaction et les récompenses qui peuvent être siennes quand il travaille au maximum de ses possibilités. Et chaque fois qu'un enfant rencontre des difficultés, des parents avisés l'encouragent à se tourner rapidement vers Dieu, lui rappelant la toute présence de l'amour de Dieu et faisant ressortir l'irréalité de tout ce qui n'est pas bon.

Dans Rétrospection et Introspection, Mrs. Eddy écrit (p. 90): « La vraie mère ne néglige jamais volontairement ses enfants dans leurs heures tendres et sacrées, les confiant aux soins d'une bonne d'enfants ou d'une étrangère. Qui peut sentir et comprendre les besoins de son bébé comme une mère pleine d'ardeur ? »

Quand un enfant sort pour la première fois du cercle familial et commence à aller à l'école, les parents éprouvent souvent un sentiment fait de joie et de regret. Plus tard, quand il s'agit par exemple d'un garçon, il commence à pratiquer les sports organisés par l'école, le hockey sur glace peut-être ou le football; les parents qui comprennent que leur fils demeure en réalité dans l'Amour infini le soutiennent joyeusement et se sentent rassurés quant à son bien-être et sa protection. Ils savent que cette activité contribuera au développement de l'enfant, car il y apprendra à se discipliner, à travailler en équipe, et à manifester une plus grande humilité.

L'image familière d'un cygne avec son petit blotti sur son dos nous rappelle ces mots (Deut. 33:12, version Segond): « C'est le bien-aimé de l'Éternel, il habitera en sécurité auprès de lui; l'Éternel le couvrira toujours, et résidera entre ses épaules. »

Les parents qui étudient la Science Chrétienne ont dans leurs pensées une image plus élevée que celle d'un jeune cygne blotti sur le dos de sa mère. Ils acceptent la tendre maternité et paternité de Dieu, Son pouvoir infini et Sa toute présence. Ils évoquent maintes et maintes fois l'amour de Dieu qui, étant infini, ne laisse aucune place à l'erreur et ne donne au mal aucune intelligence ou pouvoir qui lui permettrait d'agir.

Ils sont conscients de la véritable identité de leur enfant, idée incorporelle demeurant pour toujours en sécurité parce que Dieu en prend soin. Dans la réalité absolue de l'être il n'y a pas d'enfant corporel qui puisse être blessé ou meurtri. Toute activité de l'homme spirituel est propre au reflet de l'Entendement omniactif, dans lequel tout est harmonie et paix.

Les parents qui comprennent que leur enfant est en réalité le reflet de Dieu ne peuvent regarder les autres enfants que comme étant également des idées de Dieu. Que ce soit par fierté familiale ou à cause de leur position sociale, ils ne peuvent permettre à leur enfant de dédaigner un autre enfant à cause de sa classe sociale, de sa race ou de sa nationalité. Ils savent qu'en agissant ainsi ils encourageraient chez leur enfant un complexe de supériorité. Les parents font également comprendre à l'enfant qu'il ne doit accepter aucun complexe d'infériorité. Celui qui apprend en Science Chrétienne que Dieu est son Père et sa Mère comprend que l'homme à l'image de Dieu tire son origine du Principe divin et possède des antécédents et un héritage spirituels.

L'enfant qui sait que ses parents le considèrent comme une idée de l'Entendement est beaucoup plus conscient de ce qu'il vaut et se sent également plus sûr de leur affection. Il est beaucoup plus obéissant quand ses parents attirent son attention sur le fait qu;il n'obéit pas simplement à une personne ou à une volonté humaine, mais qu;il obéit en réalité à la loi de Dieu. La confiance que les parents manifestent vis-à-vis de leur enfant le protège très souvent quand la tentation se manifeste.

Les parents font volontiers des sacrifices pour le bien-être de leurs enfants, mais ces sacrifices ne doivent pas pour autant leur faire oublier qu'ils ont à veiller au développement de leur propre individualité.

Le fait d'abandonner toute volonté humaine restrictive, de ne pas chercher à faire trop de projets sur le plan humain et de savoir que Dieu gouverne tout ce qui concerne Ses enfants, permet d'annuler toute limitation humaine et aide à établir chez l'enfant un sentiment d'affection et de respect pour ses parents. Un enfant ainsi élevé sera rarement tenté d'échapper à l'influence familiale, alors que si l'on a cherché à imposer le sens du devoir à un enfant par la volonté, on risque de l'amener à désirer sa liberté et à la rechercher par des voies qui prêtent à la critique.

Des parents intelligents ne cherchent pas à dominer leurs enfants; ils ne cherchent pas non plus, pour satisfaire des ambitions frustrées, à imposer leurs idées quant au choix d'une carrière ou comment développer un talent. Si une mère désire par exemple que sa fille devienne professeur, elle ne sera pas déçue si sa fille préfère une branche commerciale.

Ne pas permettre aux mauvaises manières et aux fautes de caractère de prendre racine chez l'enfant n'empêche pas que les parents doivent laisser se développer ses talents, à sa manière propre, sous la direction divine. Ils savent que chaque idée possède une identité et une tâche distinctes, de même que les nombres ont leur propre valeur et leur propre place dans le principe des mathématiques. Ils savent également que dans Sa sagesse infinie Dieu assure pour toujours à Ses idées la Vie infinie et l'Amour inépuisable.

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