Chacun a vis-à-vis de soi-même un devoir important à remplir: celui de s'efforcer de comprendre que dans la vraie création où seul le bien règne, il n'y a aucune raison de se croire malheureux, plutôt que de chercher à être heureux pour des raisons matérielles.
En général, les hommes ont de la peine à abandonner leurs conceptions étroites concernant leurs rapports avec le reste de l'univers, et surtout avec Dieu, à supposer qu'ils reconnaissent plus ou moins nettement Son existence. Intuitivement ils pressentent que la réalité absolue du bien ne pourrait que les rendre heureux; mais, comme des voyageurs sur une mer en furie, ils voient trop d'occasions de douter que le bien soit même possible pour avoir le courage d'y consacrer exclusivement leurs pensées. Il n'est donc pas étonnant qu'ils restent si souvent dans leurs craintes, leurs maladies, les ténèbres de l'ignorance et de la superstition.
Lorsqu'il eut la vision d'un buisson qui, bien qu'en flammes, ne se consumait pas, Moïse reçut de Dieu une grande leçon, car il est écrit dans la Bible (Ex. 3:4, 5): « L'Éternel vit que Moïse se détournait de son chemin pour regarder; alors Dieu l'appela du milieu du buisson: Moïse ! Moïse ! — Me voici ! répondit-il. Dieu dit: N'approche pas d'ici. Ote les chaussures de tes pieds; car le lieu où tu te tiens est une terre sainte. »
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