A cet instant même, l'homme est le reflet intégral, dans toute sa beauté, de l'Amour divin. L'homme spirituel est, et a toujours été, l'image parfaite de Dieu. Chaque détail concernant l'homme véritable demeure intact, protégé et sauvegardé par le Père, qui est aux cieux, car Dieu, le créateur, préserve la perfection de Sa création. Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé: « Les rapports entre Dieu et l'homme, entre le Principe divin et l'idée, sont indestructibles dans la Science; et la Science ne connaît ni déviation de l'harmonie, ni retour à l'harmonie; mais elle affirme que l'ordre divin ou loi spirituelle, dans lequel Dieu et tout ce qu'Il crée sont parfaits et éternels, est demeuré inchangé dans son histoire éternelle » (p. 470).
Qu'est-ce donc qui semble laisser une cicatrice ou un souvenir pénible ? Ne serait-ce pas de croire qu'à un moment donné ou lors de certaines circonstances, l'homme serait un mortel et pourrait se trouver séparé de son Père, privé de Sa sollicitude ? Une cicatrice, c'est le souvenir d'une croyance au mal.
Si nous avons repoussé avec succès une attaque de l'erreur, qu'elle se soit présentée sous forme d'accident, de maladie ou d'une offense, nous pouvons effacer avec reconnaissance jusqu'au souvenir de ces mensonges. Quelle inspiration nous pouvons puiser dans le récit biblique des trois jeunes Hébreux qui, sous le règne de Nébucadnetsar, furent jetés dans une fournaise ardente. Lorsqu'ils en sortirent, « aucun cheveu de leur tête n'était brûlé, leurs tuniques n'avaient subi aucune atteinte, et l'odeur du feu n'avait point passé sur eux » (Dan. 3:27). Il ne restait absolument rien de l'incident qui puisse les troubler.
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