J'ai eu de nombreuses et merveilleuses bénédictions grâce à l'étude et à l'application des enseignements de la Science Chrétienne [Christian Science]. J'ai été guérie de l'agnosticisme après avoir lu le chapitre intitulé « La Prière », dans le livre de texte, Science et Santé, de Mrs. Eddy. Au cours des premières semaines d'une lecture presque constante de ce livre, ainsi que des autres écrits de Mrs. Eddy et de ses biographies, la croyance que j'entretenais depuis longtemps que Dieu est inconnaissable, se changea rapidement en la conviction absolue qu'Il pouvait être compris, et que le sens de l'existence humaine pouvait être expliqué.
Lorsque je commençai à assister aux services d'une église et à écouter les nombreux témoignages de guérison donnés aux réunions du mercredi soir, des changements s'opérèrent rapidement dans mon état physique. Une dyspepsie d'origine nerveuse et la crainte de manger certains aliments disparurent. Les voûtes plantaires et les muscles de mes jambes retrouvèrent leur tonus, et tous les supports que j'avais employés furent abandonnés. Les cauchemars qui me donnaient de l'angoisse et me réveillaient cessèrent. Mon caractère s'améliora rapidement. L'habitude de fumer et de boire en société disparut: tout désir de ces stimulants s'est évanoui. Environ six mois après avoir entrepris cette étude, je me sentis vraiment née à nouveau.
Pendant ce temps j'avais jeté avec joie tous les médicaments et les remèdes dont je me servais, à l'exception d'une certaine pommade dont j'hésitais à me défaire. J'avais une maladie de peau qui avait été déclarée incurable; mais grâce à l'usage fréquent de cette pommade, elle était enrayée. Cependant, pensant obéir aux exigences de la Science Chrétienne [Christian Science], je détruisis la pommade et me contentai d'ignorer la maladie. Celle-ci se mit à s'étendre rapidement; bien que n'étant pas douloureuse, elle était peu agréable à voir, et je commençai à être gênée des regards interrogatifs de mes amis et de mes collègues.
Un soir, alors que je me regardais dans un miroir, je me rendis compte que je ne pouvais laisser cette affection se développer davantage; mais je ne savais que faire au juste. La tentation de remettre de la pommade fut vite repoussée. Je savais qu'il existait des praticiens qui traitaient par la prière, et je pensai que je devrais peut-être aller voir l'un d'eux. Puis, tout à coup, quelques mots d'une conférence sur la Science Chrétienne que j'avais entendue la semaine précédente illuminèrent ma conscience.
Ils exprimaient l'idée qu'il n'y a pas de place où Dieu ne soit pas, et vinrent à moi avec une grande clarté; je compris que ces taches déplaisantes ne pouvaient être perçues ni par Dieu ni par l'homme, qui est véritablement Son expression, et qu'elles n'étaient pas réelles, ne faisant pas partie de moi.
Je ne savais absolument pas comment donner un traitement en Science Chrétienne, mais je me rappelai un passage de la page 20 de Unité du Bien. Après avoir cité trois énoncés par lesquels le mal s'arroge le pouvoir, Mrs. Eddy écrit:
« Par un raisonnement inverse, le mal doit être détrôné: —
« Premièrement: Dieu n'a jamais créé le mal.
« Deuxièmement: Il ne le connaît pas.
« Troisièmement: Nous n'avons donc pas à le craindre. »
Je répétai ce raisonnement à maintes reprises, méditant sur sa signification, et sachant qu'il avait le pouvoir de guérir. Le lendemain matin, quand je regardai dans le miroir, je ne fus pas surprise de m'apercevoir que la manifestation de la maladie s'était presque entièrement effacée. Le jour suivant toute trace avait complètement disparu, et elles n'ont jamais reparu.
Cela s'est produit il y a plus de dix ans. Depuis, je suis devenue membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et j'ai suivi le cours d'instruction. J'ai eu de belles guérisons en grand nombre par mon propre travail, et grâce à l'aide consacrée d'une praticienne. Mais cette première guérison est celle à laquelle je repense toujours si le doute essaie de m'atteindre.
Je suis chaque jour plus reconnaissante pour la Science Chrétienne [Christian Science], qui m'a permis de connaître et de comprendre Dieu, dont les « compassions s'étendent sur toutes ses œuvres » (Ps. 145:9). — Louisville (Kentucky), États-Unis.
