Avant de connaître la Science Chrétienne [Christian Science], je m'étonnais parfois que les Écritures disent si souvent: « Louez l'Éternel ! » Plus tard je compris que les actions de grâces ne sont point une chose exigée par Dieu dans Son propre intérêt, mais qu'elles expriment une attitude qui nous fait le plus grand bien: la reconnaissance rend réceptif et permet de recevoir plus abondamment les bénédictions divines.
Depuis la parution de mon témoignage en 1925, j'ai eu maintes autres preuves du pouvoir rédempteur exercé par le Christ, tel que le révèle la Science Chrétienne [Christian Science], et c'est la gratitude qui m'engage à en parler.
D'une manière générale, ma santé a été bien meilleure depuis que l'étude de cette Science, poursuivie au cours des années, me convainquit que Dieu est le grand Médecin et qu'on peut toujours avoir recours à Sa puissance. Mon travail d'alors — j'enseignais dans une école supérieure — prit une ampleur nouvelle, devint plus intéressant et plus profitable. Dans ma famille et parmi mes collègues, l'amélioration qui se produisit chez moi sous le triple rapport des forces, du caractère et du calme fut remarquée et attribuée à la Science Chrétienne [Christian Science]. Les guérisons s'avérèrent souvent rapides ou instantanées; ce fut le cas lors d'un accident, d'une pneumonie, d'un empoisonnement alimentaire et de légères indispositions.
Toutefois deux problèmes furent loin de se résoudre aussi vite. L'un d'eux était physique — un mal interne causant parfois de grandes souffrances. La tentation de recourir à un diagnostic ou à un traitement médical ne se présenta jamais. Je fus rarement alitée, mais il me fallut étudier plus sérieusement pour mieux saisir le pouvoir rédempteur du Christ qui guérit.
La bonté de deux amies qui m'invitèrent à rester chez elles, l'aide que me donnèrent quelquefois sur ma demande des praticiens dévoués, l'avance faite sur le chemin étroit menant à l'harmonie — voilà des choses dont je me souviens avec reconnaissance. Comme l'affirme Mrs. Eddy dans son Message to The Mother Church for 1902 (p. 19): « Il n'y a pas une goutte de trop dans la coupe permise par notre Père. » Voici maintenant bien des années que les symptômes alarmants ont tout à fait disparu.
Le second problème concernait des parents que j'aimais beaucoup, mais qui semblaient être sous l'emprise d'une influence adverse, de sorte que pendant assez longtemps je n'étais plus la bienvenue chez eux. Dans ce cas, l'article intitulé « Aimez vos ennemis ennemis », de notre Leader, Mrs. Eddy, me fut d'un grand secours. Il se trouve aux pages 8 à 13 de Miscellaneous Writings, et contient cette déclaration: « Considérez simplement comme votre ennemi ce qui souille, altère et détrône l'image du Christ que vous devriez refléter. » Je le lisais, le méditais, m'efforçais de le mettre en pratique, et pour finir la fausse emprise tomba; le mauvais rêve disparut, et il n'en resta aucun souvenir pénible.
Avoir travaillé des années à Boston, Massachusetts, à La Société d'Édition de la Science Chrétienne; prendre une part active à l'œuvre d'une église filiale; rencontrer dans divers pays des Scientistes Chrétiens dévoués à notre Cause — sont des privilèges très appréciés. Chaque nouvelle expérience est un appel, une invitation à monter plus haut. En Science Chrétienne [Christian Science] on ne cesse d'apprendre.
La carrière sans pareille du Christ Jésus, la fidélité avec laquelle notre bien-aimée Leader accomplit sa mission, et par-dessus tout, l'amour infini de notre Père-Mère Dieu, sont chaque jour des sujets de joie et de gratitude. Oui, louons le Seigneur, « car il est bon, et sa miséricorde dure éternellement ! » (Ps. 106:1). — Neuchâtel, Suisse.
