Je désire exprimer ici ma sincère gratitude pour une guérison que j'ai eue il y a quelque temps, quand nous vivions à Boston. Un soir je devins si faible que je fus incapable d'aller travailler le lendemain. Puis soudain je perdis connaissance, et des arrangements furent pris pour que je sois transporté au Sanatorium (Association de bienfaisance de la Science Chrétienne) à Chestnut Hill, Massachusetts.
Lorsque je repris connaissance, un praticien de la Science Chrétienne, à qui ma femme avait demandé de me traiter, était à mon chevet. Il commença à me parler de Dieu et de ma relation à Lui en tant que Son reflet. En quelques instants je me sentis mieux.
Parmi plusieurs passages de la Bible qu'il me lut se trouvaient ces paroles de Jésus (Jean 6:63): « C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Il lut aussi le passage suivant de Science et Santé par Mrs. Eddy (p. 14): « Absolument séparée de la croyance à une existence matérielle et du songe de cette existence, est la Vie divine, qui révèle l'intelligence spirituelle et la conscience de la domination qu'a l'homme sur toute la terre. Cette compréhension chasse l'erreur et guérit les malades, et la possédant, vous pouvez parler “comme ayant autorité.” »
Il me donna aussi d'autres passages de la Bible et de Science et Santé à étudier. Au bout d'une semaine environ je dis au praticien que j'avais aussi des hémorroïdes. Il m'assura que Dieu n'avait ni ne connaissait une telle maladie et il me demanda comment je pouvais, étant en vérité l'image et la ressemblance de Dieu, l'avoir ou la connaître ?
Le praticien continua de me parler de cette façon, et je fus si absorbé par ce qu'il me disait que j'oubliai tout à mon sujet jusqu'à ce que subitement je commence à comprendre que toutes mes difficultés étaient causées par ma façon de penser erronée.
Ma pensée fut remplie d'amour pour tous, et à un moment, pendant la nuit, je fus guéri des hémorroïdes. Je compris que je n'avais pas eu assez d'amour pour mes semblables; j'avais aussi manifesté beaucoup de ressentiment. Et en quatre jours environ le sens de faiblesse me quitta.
Mon témoignage serait incomplet si je n'exprimais pas ma sincère gratitude pour l'Association de bienfaisance de la Science Chrétienne et pour les gardes-malades qui me prodiguèrent tant de soins. J'aimerais aussi exprimer ma profonde gratitude au praticien pour le travail qu'il fit et pour l'intérêt qu'il porta à mon bien-être. Je suis rempli de joie et de gratitude. — Bradenton (Floride), États-Unis.
