Alors que j'étais une fillette de neuf ans, je dus passer près d'une année à l'hôpital à cause d'une carie des os aux jambes. Je subis quatre opérations, mais il n'y eut aucune amélioration. Puis, un jour, ma mère fut appelée au téléphone et on lui demanda la permission de m'amputer une jambe. Les docteurs étaient d'avis que je ne pourrais jamais plus l'utiliser. Ni ma mère ni moi n'étions Scientistes Chrétiennes, mais elle avait prié pour moi des nuits entières. Elle arriva à l'hôpital une heure après avoir reçu l'appel téléphonique et elle voulut me ramener à la maison.
Plus d'une douzaine de médecins et de gardes-malades s'efforcèrent de l'en dissuader, mais ma mère leur tint tête, luttant pour sauver ma jambe. Après de longues discussions, je pus enfin partir de là avec ma mère, mais ils nous menacèrent de ne plus jamais nous y recevoir, quelque malades que fussent mes jambes. Ils étaient persuadés que, même si mon état s'améliorait, la maladie réapparaîtrait quelques années plus tard. Après mon retour à la maison, il y eut un progrès.
Puis je me mariai et j'ai maintenant deux enfants. J'avais pensé que ce que les médecins avaient dit du retour de cette maladie n'était qu'une menace, mais elle réapparut un jour. J'allai chez le docteur et il examina ma jambe aux rayons X. La photographie révéla une large tache de carie. Je fus extrêmement déprimée; la jambe me faisait très mal.
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