Le mal se rapporte à tout ce qui détruit notre bonheur ou notre bien-être, ou qui nous prive du bien. La maladie est mauvaise, ainsi que le sont les diverses influences qui tendent à désorganiser et à corrompre la vie humaine. Du point de vue de notre expérience, le mal peut paraître très réel. Mais du point de vue de la logique divine, le mal est une tromperie, non la réalité.
« Seul, Dieu, l'Esprit, créa tout, et dit que cela était bon. Donc le mal, étant contraire au bien, est irréel, et ne peut être le produit de Dieu », écrit Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 339). Et plus loin elle ajoute, en parlant de l'homme qui rend réel ce qui est irréel: « Il fait partie d'une conspiration dirigée contre lui-même, — contre son propre réveil à la terrible irréalité par laquelle il a été trompé. »
Dans la Bible, l'histoire de l'homme déchu accorde de la réalité au mal. Si nous acceptions cette histoire comme étant un fait, cela confirmerait la nature pécheresse de l'homme et tendrait à provoquer la soumission de l'humanité au mal. Mais si nous la regardons comme une allégorie, elle peut nous enseigner une précieuse leçon; elle peut diriger notre pensée vers la nature sans péché de l'homme en tant que ressemblance de Dieu, et nous permettre de vaincre les fausses prétentions du mal.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !