[Communiqué par un moniteur de l'École du Dimanche d'une église filiale]
Lorsqu'on me confia une classe d'adolescents, garçons et filles, je fus confronté par un grave problème de discipline. Il y avait un manque d'attention dans la classe et la discourtoisie y sévissait. J'eus recours à la prière pour remédier à cette situation. Cela eut pour résultat de révéler qu'un des garçons nourrissait une profonde aversion pour notre Leader, Mrs. Eddy. A différentes reprises, sa mission, sa découverte et fondation de la Science Chrétienne, avaient été expliquées à la classe, mais quand l'attitude mentale de ce garçon devint apparente, je fis une description complète de notre Leader et de son œuvre qui a si abondamment béni l'humanité.
Le passage suivant de Science et Santé par Mrs. Eddy (p. 107) fut lu dans la classe: « En l'an 1866, je découvris la Science du Christ ou les lois divines de la Vie, de la Vérité et de l'Amour, et je nommai ma découverte Christian Science. Dieu avait daigné me préparer pendant bien des années à recevoir cette révélation finale du divin Principe absolu de la guérison mentale scientifique. »
Puis je fis ressortir quelques-unes des nombreuses façons dont Mrs. Eddy avait été préparée pour l'œuvre de sa vie, plus particulièrement les grands sacrifices qu'elle avait faits en renonçant à son foyer et à sa famille, ainsi qu'à ses amis qui ne voyaient ni n'appréciaient la révélation de la Vérité comme elle le faisait. Je lus également aux élèves les passages de Science et Santé dans lesquels notre Leader raconte comment elle fit des recherches dans les Écritures après sa découverte, et ses démonstrations afin de prouver l'efficacité du Principe guérisseur.
De plus, un travail métaphysique fut fait concernant le problème de la discipline, en partant du point de vue qu'aucune résistance ne pouvait être opposée à celle qui découvrit et fonda la Science Chrétienne; que la révélation ne pouvait pas être séparée de celle qui l'avait révélée; que le magnétisme animal malicieux sous forme de désobéissance et de discourtoisie, ne pouvait pas entrer dans l'École du Dimanche ni entraver son but divin au point d'aveugler un élève quelconque et de l'empêcher de voir l'amour, le respect et la gratitude qui reviennent de droit à notre bien- aimée Leader.
Ce travail dissipa complètement le problème de discipline. L'antipathie du garçon pour Mrs. Eddy disparut. La classe a fait rapidement de grands progrès en étudiant avec intérêt les vérités de la Science Chrétienne et leur application aux affaires quotidiennes.
[Communiqué par un autre moniteur de l'École du Dimanche d'une église filiale]
Un élève qui était dans la classe des petits où j'enseigne, depuis plusieurs semaines, refusait de se lever pour chanter les cantiques. La persuasion que j'exerçais de mon côté ne faisait qu'amener une résistance entêtée de sa part. Il voulait rester assis. Il s'était plaint d'avoir mal au ventre et d'être fatigué, et il bâillait beaucoup pendant la classe.
Un matin, après avoir chanté le premier cantique et commencé notre travail de la classe, je parlai aux enfants sur l'obéissance, tout en dirigeant mes remarques plus particulièrement vers le petit garçon. J'essayai de faire ressortir le fait que nous n'obéissons pas par crainte d'être punis en cas de désobéissance, mais parce que l'obéissance nous rend heureux et nous maintient en bonne santé.
Je dis aux enfants qu'en regardant leurs camarades, ils verraient que chacun d'eux à l'École du Dimanche se levait pour chanter les cantiques. J'expliquai à ce petit garçon que lorsque nous écoutons les pensées angéliques de Dieu et que nous leur obéissons, nous nous portons bien; que Dieu n'envoie pas la maladie à Ses enfants, et que d'obéir nous rend forts et heureux.
Le problème fut résolu sur-le-champ, car à la fin de la session, le petit garçon se leva avec les autres et resta debout sans bouger pendant qu'on chantait le cantique, et jusqu'à la fin de la session.
Sa mère me dit qu'il ne voulait jamais prendre part à rien, qu'il semblait être arriéré, et qu'au cours de réunions enfantines il ne participait pas aux jeux. Je lui demandai de bien vouloir enseigner à son fils l'Oraison dominicale et de lui dire que nous la répétons tous ensemble à haute voix à l'École du Dimanche, et qu'il pourrait la répéter avec nous.
Le dimanche suivant, j'entendis sa petite voix répéter clairement l'Oraison dominicale, et en terminant sa figure rayonnait de joie, et il s'écria: « Je l'ai dite ! » Et depuis lors il la répète avec la classe chaque dimanche.
Maintenant c'est lui qui encourage les autres à parler fort. J'ai demandé aux enfants de répondre « Présent » quand je fais l'appel. Il répond maintenant, et même il dit à une petite fille qui ne parlait pas clairement: « Dis “Présente”, et dis-le fort ». Et elle le fait. Non seulement il chante les cantiques, mais il s'assure que lui-même et les autres enfants ont le bon numéro du cantique. Depuis cette guérison, cet élève ne bâille plus en classe, mais il est éveillé, alerte et joyeux, et il est rarement absent.
Maintenant donc, craignez l'Éternel, et servez-le avec droiture, avec fidélité. — Josué 24:14.