« La nature du christianisme est paisible et heureuse », écrit Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 40), « mais », elle ajoute, « pour entrer dans le royaume, l’ancre de l’espérance doit être jetée au-delà du voile de la matière dans le lieu très saint où Jésus a pénétré avant nous. »
Désirons-nous vraiment assez ardemment l’harmonie et la sécurité que le christianisme scientifique nous offre ? S’il en est ainsi, nous devrions être prêts et désireux d’abandonner les fausses croyances matérielles qui nous lient au péché et à la maladie et aboutissent à la mort. Dans le « voile de la matière » on trouve les erreurs de croyance que nous devrions être heureux d’abandonner. Personne ne prend réellement plaisir à la maladie. Personne n’aime le manque de ressources ou la discorde. Nous devrions être heureux de les voir éliminés. Mais ils continueront à nous tourmenter aussi longtemps que nous nous contenterons d’ancrer nos espérances et nos vies dans la matérialité.
Le sens matériel, ou erreurs de croyance, peut sembler avec logique vouloir nous entraîner à ancrer notre foi dans les remèdes matériels. Mais il est dangereux pour nous de jeter l’ancre dans les eaux de la matière. La seule façon sûre d’agir, lorsque nous sommes ainsi tentés, est de nous diriger vers le refuge de l’Esprit que nous offre la Science Chrétienne et où nous sommes en sécurité. Si nous voulons faire de plus grands progrès, nos espérances doivent être ancrées au-delà de la matière, en Dieu, l’Esprit — dans la réalité de la Science divine.
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