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Aider nos jeunes gens à faire des progrès

Comment nous pouvons améliorer notre École du Dimanche

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1961


Débat auquel prirent part:

Moniteurs à l’École du Dimanche de L’Église Mère

[Ce débat eut lieu au cours de la réunion tenue dans l’Annexe de L’Église Mère le 8 juin 1960. La dernière allocution sera publiée le mois prochain.]

Mme Bundy: Considérons d’abord le niveau élevé qui est nécessaire pour réussir dans le travail de l’École du Dimanche. Que croyezvous être essentiel pour atteindre ce but ?

Mme Henniker-Heaton: Il est indispensable de reconnaître l’Entendement divin comme étant la seule source et la seule impulsion de toute activité de l’église. Reconnaître ainsi le modèle divin aidera tous les intéressés à établir et à maintenir un excellent niveau humain.

M. Carmack: Il est également bon de se rappeler que les dispositions prévues pour l’École du Dimanche, dans le Manuel de L’Église Mère, sont une partie essentielle de la révélation faite par Mary Baker Eddy à notre époque.

Mme Bundy: Comment les Conseils des églises peuvent-ils soutenir la démonstration de notre Leader concernant l’École du Dimanche ?

Mlle Klein: En nommant des membres expérimentés de l’église comme officiers et moniteurs. Les Scientistes Chrétiens sincères qui démontrent la Science Chrétienne dans leur propre vie, feront naturellement entrer ce niveau de consécration et de dévouement dans leur travail à l’École du Dimanche.

M. Epps: Et les membres qui sont occupés doivent être amenés à voir l’importance de l’École du Dimanche, et la nécessité de la soutenir métaphysiquement d’une façon constante.

Mme Bundy: Citez-nous d’autres qualités nécessaires.

M. Carmack: La joie et l’enthousiasme sont très importants. Vivre la Science du christianisme n’a rien de triste ni de lugubre. Cela n’exige pas que nous abandonnions quoi que ce soit de normal et de juste. Mais les enfants seront d’autant plus prêts à accepter une telle affirmation, si nous leur montrons par notre attitude et nos actes, qu’en tant que Scientistes Chrétiens nous trouvons la vie entièrement satisfaisante.

Mme Bundy: Et l’humilité ?

M. Carmack: Sans cette qualité essentielle, un sentiment de léthargie, de doute et de crainte, peut nous tenter de croire que nous ne désirons pas servir à l’École du Dimanche, ou que nous ne sommes pas qualifiés pour le faire. Cependant, lorsque nous sommes imbus de vraie humilité, nous sommes anxieux de faire la volonté de Dieu et d’écouter Sa voix qui nous guide et nous éclaire. Nous sommes confiants que Dieu nous donnera la sagesse et la capacité pour mener notre tâche à bien.

Mme Henniker-Heaton: Les moniteurs devraient également avoir une pensée empreinte de curiosité et de souplesse, et consentir à ce que celle-ci soit mise à l’épreuve un peu chaque semaine par les questions de leurs élèves. Ils devraient être dans le mouvement, savoir ce qui intéresse les jeunes gens, et connaître ce qui se passe dans le monde.

Mme Bundy: Y a-t-il encore une autre qualité ?

Mlle Klein: Oui. Un moniteur doit avoir le cœur débordant d’amour. Le premier souvenir que j’ai conservé de l’École du Dimanche, c’est celui où je me précipitais dans les bras ouverts de ma monitrice, lorsque j’étais dans la classe enfantine d’une église filiale. L’amour de cette monitrice était pour moi l’amour de Dieu et de l’Église.

Mme Bundy: En quoi devrait consister la préparation des moniteurs et des officiers ?

M. Epps: Bien entendu, il nous faut purifier notre pensée journellement, et voir les élèves comme étant réceptifs au déroulement de l’Entendement divin. L’étude quotidienne de la Leçon-Sermon, avec la classe en vue, nous aide aussi à trouver le moyen d’adapter nos questions et nos réponses à leur petit monde, tout en leur enseignant le Principe absolu de la Science Chrétienne. Je vous assure que mes deux dernières années à l’École du Dimanche furent tout particulièrement une période de joyeux réveil spirituel.

Mlle Klein: Comment le moniteur y contribua-t-il ?

M. Epps: En vivant la Vérité de près. Il était administrateur d’une affaire et devait voyager, mais il était toujours de retour à temps pour faire sa classe chaque dimanche. Je sais qu’il passait des heures à s’y préparer par la prière.

Mme Bundy: Il est significatif que la première condition requise par notre Leader pour l’enseignement à l’École du Dimanche, est que l’on enseignera les Écritures aux élèves. Comment pouvons-nous être certains que nous obéissons à cette exigence ?

Mme Henniker-Heaton: Il est essentiel de tellement aimer la Bible, qu’elle soit toujours à l’arrière-plan de notre pensée. Nous communiquons mieux ce que nous aimons et comprenons le mieux. Il est si important que les enfants apprennent certains passages poétiques par cœur. La beauté et le drame des histoires de la Bible doivent être gravés dans leur pensée; les vérités spirituelles qu’elles incarnent feront alors partie de la conscience de l’enfant.

M. Carmack: Et le fait que Mrs. Eddy nous procura une Clef des Écritures, indique toute l’importance qu’elle attribuait à la Bible.

Mme Henniker-Heaton: Parlant de sa recherche de la Vérité, elle dit: « La Bible a été ma seule autorité » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 126). N’est-il pas nécessaire de se servir de la Bible toute entière afin de faire ressortir la grande variété des leçons ?

Mme Bundy: En effet, c’est indispensable. Pour enseigner les premières leçons et les suivantes, nous avons l’occasion d’utiliser des exemples tirés de n’importe quelle partie des Écritures, ce qui fait que les élèves acquièrent une plus grande connaissance de l’Ancien et du Nouveau Testaments.

Mlle Klein: C’est passionnant de voir comment la Bible s’adresse vraiment à chaque homme dans son propre langage. Quel que soit l’âge d’un individu, son expérience ou sa situation, il peut trouver dans les Écritures ce dont il a besoin, où qu’il soit.

Mme Bundy: Ceci indique l’importance qu’il y a à enseigner à la fois la signification littérale et spirituelle des Écritures.

M. Epps: Il est important d’évaluer l’aptitude de l’élève à saisir la signification spirituelle de la Bible. Nous ne devons pas donner de la nourriture solide aux petits enfants, et uniquement du lait aux élèves plus âgés. Les plus jeunes ne saisissent pas les mots qui ne leur sont pas familiers, et les élèves plus âgés se désintéressent quand il n’y a pas de difficultés à surmonter. L’élève reflète l’Entendement dans sa capacité de comprendre, mais il est nécessaire de poser des questions et de donner des réponses qui soient à la portée de son expérience humaine.

Mme Bundy: Il est regrettable d’apprendre que certains élèves n’ont pas appris à apprécier les caractères de la Bible à leur juste valeur.

Mlle Klein: C’est trop souvent que même parmi les élèves plus âgés, il y en a qui croient que Moïse et Jésus étaient contemporains, ou qui ne distinguent pas la différence qu’il y a entre les prophètes et les disciples. Il devrait se dégager de l’enseignement un sens de la succession des événements et de leur rapport entre eux, ce qui mettra en évidence le but suprême de la Bible.

M. Carmack: Lorsque le moniteur explique les Écritures à la lumière des vérités exposées dans la Leçon-Sermon, les enfants reçoivent une éducation spirituelle. Les premières paroles de notre Leader dans les articles de foi, résument comment nous devons aborder l’enseignement des Écritures. Elle écrit (ibid., p. 497): « En tant qu’adhérents de la Vérité, nous prenons la Parole inspirée de la Bible comme notre guide suffisant à la Vie éternelle. »

Mme Bundy: En enseignant la mise en pratique de la Science Chrétienne, comment le moniteur peut-il éveiller le sens spirituel de l’élève ?

Mme Henniker-Heaton: En ayant le plus grand respect pour son individualité spirituelle. En reconnaissant qu’il n’est pas un petit entendement mortel personnel qui doit être instruit par un autre entendement du même genre, mais qu’il est la manifestation individuelle de l’Entendement divin qui se révèle et se comprend lui-même éternellement.

Mlle Klein: En réalité, qu’un enfant ait trois ans ou qu’il soit considérablement plus âgé, son sens spirituel sera éveillé quand il comprendra que Dieu est Amour et que Dieu l’aime.

Mme Bundy: Quelle est la bonne façon d’aborder les problèmes de discipline ?

M. Epps: Quand le sens spirituel de l’élève est éveillé, le problème de la discipline disparaît. A mesure que l’élève apprend à défendre la conscience qu’il a de Dieu contre les attaques du mal, de la suggestion mentale agressive, du magnétisme animal, ou de tout sentiment de mesmérisme, son intérêt et son attention deviennent plus vifs. Également, dans la mesure où le moniteur nie la prétention de la résistance à la Vérité, silencieusement ou à haute voix, les élèves exprimeront naturellement le bon ordre du Principe.

Mme Bundy: Le moniteur doit s’assurer que l’élève comprend la réponse qu’il fait à une question.

Mlle Klein: Nous devons veiller à ce que l’élève ne prenne pas l’habitude d’utiliser des phrases familières et des déclarations de Science et Santé comme des réponses toutes faites, sans se préoccuper de la signification des mots. Poser des questions telles que « Pourquoi ? » ou « Qu’est Dieu pour vous ? » et « Qu’est-ce que cela veut dire à votre idée ? » incite l’élève à penser. Il est bon de se maintenir sur un sujet jusqu’à ce que les élèves puissent l’exprimer dans leurs propres paroles et l’appliquer.

Mme Bundy: Comment peut-on apprendre, même aux petits élèves, à se servir de cette perle de grand prix ?

M. Epps: En la leur présentant dans des termes qu’ils peuvent comprendre. Si l’on enseigne aux plus jeunes enfants à saisir, selon leur capacité, la simple signification du Principe divin, Dieu parfait et homme parfait, ils le comprendront et le démontreront.

Mme Henniker-Heaton: Nous devons également savoir que les faits spirituels de l’être de l’enfant ne peuvent pas lui être cachés. Nous l’aidons alors à recevoir la révélation divine.

M. Carmack: Oui, et je considère que nous devons aider les élèves à comprendre aussi que la seule façon de progresser en Science Chrétienne c’est de se servir de la compréhension de la Science qu’ils possèdent déjà.

Mme Bundy: L’élève devrait apprendre à faire son propre travail mental, sans compter toujours sur les parents ou sur le praticien.

M. Carmack: Par exemple, un jeune élève apprit un jour une leçon précieuse lorsqu’il découvrit qu’un des yeux de sa tortue apprivoisée était atteint d’une vilaine infection. Le dimanche suivant il déclara que sa tortue avait été rapidement guérie. « Comment avez-vous travaillé pour elle ? » lui demandai-je.

Paraphrasant les paroles de notre Leader (ibid., p. 494), il dit: « J’ai simplement déclaré que l’Amour divin a toujours répondu et répondra toujours au besoin d’une tortue. » Et il ajouta tout joyeux: « Et ça a réussi. »

Mme Bundy: Connaissez-vous un bon moyen de s’assurer que les élèves deviendront et demeureront de bons Scientistes Chrétiens et de bons membres de l’église ?

Mme Henniker-Heaton: Grâce à un enseignement inspiré. Christ Jésus a dit: « Je suis venu, afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10:10). Si nous pouvons le suivre de façon suffisante pour montrer aux élèves la source de cette vie plus abondante, si nous pouvons les éveiller de manière à sentir et à comprendre qu’ils sont véritablement l’expression vitale de l’être de Dieu, alors ils aimeront sincèrement la Science du Christ.

M. Epps: Il est important que les jeunes gens deviennent de bonne heure des membres de l’église. Le statut du Manuel intitulé « Enfants ayant atteint l’âge de douze ans » (Art. IV, Sect. 3), indique que notre Leader pensait qu’il était possible qu’un enfant de douze ans pût être prêt à devenir membre de L’Église Mère. On dit qu’à cet âge Jésus se trouvait dans le temple, s’occupant des affaires de son Père, et Mrs. Eddy eut une profonde expérience religieuse à douze ans. Nous devrions, par l’enseignement à l’École du Dimanche, préparer les élèves à prendre cette décision.

M. Carmack: Le plus tôt cet enseignement sera exercé dans les toutes petites classes, mieux les élèves seront préparés à recevoir les leçons plus avancées enseignées dans les plus grandes classes, et à devenir membres de l’église.

M. Epps: Être membre d’une église filiale a eu une grande importance pour moi. Et être membre de L’Église Mère, depuis l’âge de seize ans, a été une aide inestimable et une influence constante pour le bien, dans ma vie. De ce fait, j’ai pu être actif dans l’organisation de la Science Chrétienne de mon Collège, et j’ai pu servir comme Représentant de la Science Chrétienne auprès des Services de l’Armée. Mes années de lycée et de collège furent riches en amitiés et en expérience, sans qu’aucun des idéaux de la Science Chrétienne ne soit en rien sacrifié.

Mlle Klein: Pendant toutes les années qui se sont écoulées depuis que je suis devenue membre de L’Église Mère et d’une église filiale, je n’ai jamais ressenti de joie plus pure que celle que m’ont apportée les lettres d’admission comme membre de ces églises. Être membre m’a vraiment donné le sentiment d’appartenir à l’église, une stabilité, une direction et un but dans la vie.

Mme Bundy: En dehors d’une connaissance du Manuel de l’Église, quelles sont à votre avis les choses essentielles dont les élèves ont besoin pour devenir membres d’une église ?

Mme Henniker-Heaton: Nous devrions nous assurer que le fondement de leur compréhension est solide. Puis, d’un côté, ils devraient être familiarisés avec la vie de Christ Jésus et de notre Leader, leurs enseignements et leur ministère de guérison. D’autre part, les élèves devraient comprendre ce qu’on entend par s’appuyer entièrement sur la Science Chrétienne, car alors ils repousseront la tentation de rechercher la guérison dans les médicaments, ou la satisfaction dans l’alcool et le tabac.

Mlle Klein: Un moniteur peut éveiller et entretenir le désir de l’élève de devenir membre de L’Église Mère et de son église filiale. C’est une expérience profondément spirituelle, et nous devons être sûrs que quiconque prend cette décision, s’unit vraiment à l’Église en esprit.

Mme Bundy: Avec cette préparation consacrée pour devenir membres, les élèves voudront naturellement faire partie de l’Église.

Pour conclure, voici une prière pour les enfants de l’École du Dimanche, dont les paroles sont de notre Leader (Poems, p. 43):

« Allège chaque pas tremblant,
Jusqu’à ce qu’ils deviennent —
En sécurité dans la Science, radieux dans la gloire —
Ce que Tu es Toi-même. »

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