Le mot « miséricorde » est significatif et beau. La miséricorde doit être mise en pratique par tous ceux qui désirent démontrer leur perfection en tant qu'image et ressemblance de Dieu.
La miséricorde n'est pas simplement une belle idée. C'est bien plus que le pardon. C'est s'abstenir de juger, exprimer la patience à l'égard des fautes d'autrui, être compréhensifs et compatissants envers ceux qui ne sont pas Scientistes Chrétiens, bons pour nos soidisant ennemis, et c'est défendre ceux qui sont incapables de se défendre. C'est s'arrêter, alors que nous sommes occupés, pour aider les faibles de toute espèce, et même remettre sur ses pattes un insecte qui se débat, couché sur le dos. C'est faire preuve de miséricorde, comme le fit Christ Jésus, sans hésiter. Il ne tenait pas compte de l'ascendance de celui qui lui demandait de le guérir, afin de déterminer s'il était digne ou non d'être aidé, pas plus qu'il ne demandait pourquoi celui-ci était tombé dans le péché. Il réprouvait l'erreur en en effaçant même le souvenir, et il guérissait l'affligé.
Dans son incomparable Sermon sur la Montagne, Jésus parla de la miséricorde comme d'une qualité bénie et enrichissante, en ces termes (Matth. 5:7): « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! » Il prouva ses paroles par ses actes miséricordieux, même à l'égard de ceux qui le traitèrent injustement, reflétant ainsi l'ordre divin qui bénit ceux qui le maudissent.
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