Je serai à jamais reconnaissant d'avoir trouvé la Science Chrétienne; quand cela arriva, je me découvris moi-même, comme l'expérience suivante le prouve.
Jusqu'au moment où j'eus ma première guérison, je ne connaissais presque rien de cette Science. Je n'avais jamais assisté à un service de la Science Chrétienne et n'avais jamais entendu parler de Science et Santé par Mrs. Eddy. Quoique j'eusse lu un article dans un Sentinel pour plaire à un ami qui connaissait mon besoin, je dois avouer que son contenu ne fit aucune impression sur ma pensée indifférente.
Je m'étais adonné à l'habitude de boire dans ma jeunesse. Finalement, je devins un alcoolique chronique. Il m'arrivait d'abandonner cette habitude pour la durée d'une année, mais seulement pour céder à nouveau à la tentation; et il fallait recommencer la lutte pour la surmonter.
Au cours de ces années, ma femme fit appel à toutes les aides humaines possibles. Elle discuta le problème avec son pasteur et avec le médecin de famille; ni l'un ni l'autre ne purent donner de solution. J'essayai moi-même toutes les cures annoncées dans les journaux; je ne m'en trouvai pas mieux qu'avant; au contraire, je subis une torture mentale accrue, et j'en craignis plus que jamais l'issue inévitable.
Quand il sembla n'y avoir plus aucun secours possible, ma femme commença sérieusement l'étude de la Science Chrétienne. Je la vis souvent attentive à lire la Bible et Science et Santé, mais n'en pensai rien, bien que je visse une nette différence dans son attitude envers moi. Elle ne me condamna plus, mais se montra désormais très soucieuse de mon bien-être.
A peu près à cette époque, je commençais une nouvelle phase d'alcoolisme. Après avoir bu sec durant une semaine, sans même rentrer à la maison pendant ce temps, je me levai de mon lit le lundi matin et me mis à rechercher ma boisson habituelle. Je passai ensuite le jour entier dans un bar. Soudain, je me levai de table, sortis de l'immeuble et rejoignis ma voiture à la place de parcage. Arrivé à la maison, je demandai à ma femme de me conduire dans un sanatorium que je lui indiquai. En réponse à sa question embarrassée sur ce qui s'était passé, je lui dis qu'un homme en avait parfois assez.
Quand je me trouvai au sanatorium, le surveillant en charge fut très perplexe sur la raison de mon arrivée. Il dit que je n'étais pas du tout intoxiqué. Le médecin qui m'examina peu après me fit la même remarque. A la suite de cet examen, je ne fus soumis à aucun traitement, quel qu'il fût.
Le jour suivant, je réalisai que je n'avais plus le désir de boire. Je savais que Dieu seul avait pu me rendre sobre instantanément et je compris que ma guérison datait du moment où j'avais soudainement quitté la taverne le soir précédent. Indubitablement, j'avais été guéri par la Science Chrétienne grâce au travail de ma femme, qui me considéra comme l'homme parfait de la création divine que j'étais en réalité, et non comme l'humain misérable que je semblais être.
Cette guérison eut lieu le 23 mars 1941 et, depuis lors, je n'ai jamais eu la moindre envie de boisson alcoolique. Trois mois plus tard, à mon grand bonheur, je fus guéri de l'habitude de fumer, et cette guérison, elle aussi, a été permanente. Je suis maintenant membre de L'Église Mère et d'une Société de la Science Chrétienne, et j'ai suivi le cours d'instruction. J'éprouve une profonde gratitude à servir dans le magnifique mouvement établi par notre Leader, Mrs. Eddy, et consacré à la rédemption de l'humanité entière. C'est pourquoi je dis: Quand je trouvai la Science Chrétienne, je me découvris moi-même. — Houston (Texas), États-Unis.
    