Lors d'un premier voyage au chalet d'un ami dans les forêts du nord, je fus accueilli par un écriteau qui portait ces mots: «Je viens ici pour prendre conscience de moi-même. Il est si facile de se perdre dans le monde». C'est une vieille histoire que celle de gens faisant de sérieux efforts, souvent vains, pour prendre conscience d'eux-mêmes, pour se retrouver. Ce n'est pas qu'ils soient réellement perdus, mais ils ne sont pas sûrs de leur direction ni de leur destination. Sans aucun doute, nombreux sont ceux qui prient pour obtenir une meilleure compréhension du but essentiel de la vie, avec l'assurance que d'une façon ou d'une autre leurs prières seront exaucées.
Parmi ces gens se trouvent les Scientistes Chrétiens qui fournissent la preuve que leurs prières sont exaucées. Le Scientiste, tout au moins, entrevoit un sens complètement nouveau de lui-même et de l'univers dans lequel il vit, un sens spirituel. Il commence à voir que l'homme, celui qu'il est réellement, n'est pas le mortel pécheur que l'on dit, mais qu'il est l'enfant bien-aimé de Dieu, avec qui l'homme est en relation continuelle et perpétuelle.
Les Scientistes Chrétiens trouvent la confirmation de ce concept spirituel de l'homme dans la Bible. Notamment, dans le premier livre de la Bible, on déclare (Gen. 1:26): «Dieu dit: Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance; et qu'il règne sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur la terre entière, et sur tous les reptiles qui rampent sur le sol.» La nature de l'homme qui dérive de Dieu, l'Esprit, doit être semblable à Dieu, spirituelle.
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