Parmi les nombreuses théories qui se proposent d'expliquer le développement de la race humaine, il y en a peu qui égalent celle de l'hérédité matérielle dans ses ramifications et la subtilité de ses suggestions. Elle soutient que la matière est la source et la cause déterminante de la vie et de l'intelligence. Elle est donc fondamentalement opposée aux enseignements démontrables de la Science Chrétienne.
L'hérédité concerne la transmission des caractéristiques physiques et mentales d'une génération à une autre, à l'aide de lois qu'elle présente comme agissant d'une façon purement mécanique, sans se soucier des considérations morales. Elle suggère ainsi un sentiment d'impuissance devant le pouvoir d'un hasard cruel capable de frapper l'innocent pour les péchés et les faiblesses de ses ancêtres. De ce fait, elle nie la validité et l'existence même de la justice divine.
« La base de la discorde mortelle est un faux sens concernant l'origine de l'homme. Bien commencer, c'est bien finir » (Science et Santé, p. 262). Par cette déclaration d'une grande portée, Mrs. Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, met le tranchant de la hache de la vérité à la racine même de la théorie de l'hérédité matérielle, qui est construite sur la croyance générale à la réalité et à la causation matérielles, et plus particulièrement sur le faux sens de l'homme en tant que mortel, ayant une origine et une descendance matérielles.
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