Comme chacun le sait, l'état de parent comporte beaucoup plus que le simple fait d'avoir un enfant. Ce qui soulève aussitôt la question: Quel rapport existe-t-il entre la culpabilité juvénile et celle de l'adulte ? On est coupable quand on manque à son devoir, qu'on soit jeune ou adulte. La culpabilité implique la violation du devoir, l'échec, l'omission. Un sage proverbe dit: « Enseigne à l'enfant la voie qu'il doit suivre; même lorsqu'il sera devenu vieux, il ne s'en écartera point » (Prov. 22:6).
Le deuxième des Dix Commandements concerne l'idolâtrie. Il interdit de faire des images taillées ou de se prosterner devant elles. De cela nous pouvons conclure que nous ne devons pas faire des idoles de nos enfants, mais les mettre sous la protection de Dieu. La relation des parents à Dieu est pour beaucoup dans le bien-être de leurs enfants. La conclusion que l'on peut tirer est que dans la mesure où nous nous acquittons de notre responsabilité envers Dieu, nos enfants obéiront au cinquième commandement (Ex. 20:12): « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l'Éternel ton Dieu te donne. »
Répondant en partie à la question: « Quelles sont les exigences de la Science de l'Ame ? » Mrs. Eddy écrit: « La première exigence de cette Science est: “Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face.” Le moi est Esprit. Par conséquent ce commandement signifie ceci: Tu n'auras point d'intelligence, de vie, de substance, de vérité, d'amour, qui ne soient spirituels (Science et Santé, p. 467). Accepter la réalité de la matière, c'est enfreindre le Premier Commandement en niant la totalité de l'Esprit.
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