J'ai connu la Science Chrétienne il y a plus de trente ans alors que je portais des lunettes à gros verres qui devaient être plus forts chaque année. Un matin, en sortant du lit, je marchai sur mes lunettes et je les brisai. Comme j'en avais grand besoin, j'étais absolument désespérée me demandant comment j'allais pouvoir m'en passer toute la journée.
Notre petite fille de cinq ans allait à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne depuis quelque temps. Lorsqu'elle vit combien j'étais soucieuse à cause des lunettes, elle dit: « Dieu doit savoir que tu n'en as pas besoin. » Ses paroles me donnèrent la confiance nécessaire pour appeler une praticienne de la Science Chrétienne et lui demander de l'aide.
La praticienne écouta le récit de mes peines, puis elle me demanda de lire une certaine page dans Science et Santé. Je lui dis presque en criant que je pouvais à peine voir le livre, encore moins lire les pages. Elle me conseilla de me calmer et de l'appeler plus tard.
Lorsque je la rappelai j'étais presque heureuse de lui annoncer que je ne voyais pas mieux. Elle répondit: «Non, ma chère, et vous ne verrez jamais mieux tant que vous aurez cette attitude. Ne pouvez- vous pas voir le bien autour de vous? Pensez à cette belle journée, à vos enfants, et à votre foyer. Cherchez le bien dans toutes les directions et puis appelez-moi dans un quart d'heure. » Cette fois-ci je pus lui dire que j'étais calme et en paix, mais que ma vision n'était pas meilleure. Elle m'expliqua quelques-unes des vérités en Science Chrétienne, à quoi je répondis: « Oui, je vois. Je comprends. »
« Vous “voyez”. Avez-vous eu besoin de lunettes pour voir cela ? demanda la praticienne. Puis elle me cita la définition du mot «yeux qui est en partie comme suit (Science et Santé, p. 586): « Discernement spirituel, — non matériel, mais mental. » En moins de deux semaines, à une réunion de témoignages, je constatai que je pouvais lire les mots des cantiques. Je n'ai jamais plus eu besoin de lunettes, et je lis et couds autant que je veux.
Au cours des années qui ont suivi, nos quatre enfants ont été élevés en Science Chrétienne. Le plus jeune vint au monde à la maison avec les soins d'une garde-malade Scientiste Chrétienne, et tout se passa très harmonieusement. Le pouvoir de Dieu et la Science du Christ ont été suffisants pour faire face à tous les problèmes de santé, de ressources ou d'affaires. Nous avons eu des guérisons de fractures, de coqueluche, et autres soi-disant maladies infantiles. Des rapports peu harmonieux se sont améliorés, et j'ai appris que, comme le dit Mrs. Eddy dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 160): «Vivre en sorte que la conscience humaine reste en relation constante avec le divin, le spirituel et l'éternel, c'est individualiser le pouvoir infini; et ceci est la Science Chrétienne. »
A un certain moment je travaillai avec consécration pour une parente qui souffrait depuis son enfance d'une hernie double considérée incurable. En conséquence de notre travail, la hernie disparut. En outre, je me sentis si inspirée et si reconnaissante que je fus guérie d'un affaissement de la voûte plantaire.
Je suis vraiment reconnaissante pour cette religion nouvelle, bien qu'ancienne, de la Science Chrétienne qui répond à tous nos besoins, pour les merveilleuses Leçons-Sermons du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et pour le privilège d'avoir suivi un cours d'instruction. — Southold, Long Island (New York), États-Unis.
