Pendant que j'étais dans l'armée durant la seconde guerre mondiale, je fus blessé à la colonne vertébrale et on m'accorda une pension d'invalidité. Au cours des années qui suivirent la fin de la guerre, mon état empira peu à peu, et le médecin militaire qui m'examinait annuellement déclara qu'on ne pouvait pratiquement rien faire médicalement pour moi, si ce n'était m'hospitaliser le cas échéant. J'avais peur de devenir un invalide inutile, et un sentiment de frustration et d'amertume pénétra insidieusement dans ma pensée.
Il y a sept ans, la situation devint intolérable. J'étais désespéré, et il me fallait autre chose que la perspective d'une augmentation de ma pension et la sympathie humaine. A l'époque, je ne comprenais pas que ce qui me faisait défaut c'était la compréhension de Dieu, pour me faire sortir du désert du cynisme où je m'étais égaré. Il me fallait trouver comment demander de l'aide à mon Père céleste, alors que je L'avais négligé avec tant d'inconséquence pendant de nombreuses années.
A cette époque, ma femme qui était une Scientiste Chrétienne consacrée, me donna un exemplaire de Science et Santé. En grande partie pour lui faire plaisir, je commençai à le lire, mais non sans réserve et avec scepticisme. Fort heureusement cependant, j'entrevis dans ces pages l'aide dont j'avais besoin. Je lus et relus le livre six fois de suite. Lentement la paix dont j'avais tellement besoin, me vint. Le pouvoir de la Vérité et de l'Amour commença à éliminer les défauts de caractère qui m'accablaient, et la crainte de voir mon état empirer s'évanouit.
Je perdis l'habitude de boire et de fumer dès que je commençai à être régénéré, et la dyspepsie nerveuse qui avait accompagné ma confusion d'esprit disparut pour ne jamais revenir. Mon dos blessé cessa de me faire souffrir, bien que je ne puisse dire quand cette guérison se produisit en fait. Cependant je suis à nouveau capable de faire de gros travaux physiques très normalement, et je puis affirmer que je suis complètement guéri. A ma demande, on cessa de me verser une pension. Je suis profondément reconnaissant. — Sydney (Nouvelle-Galles du Sud), Australie.
Je désire confirmer la guérison relatée par mon mari. Depuis que mon témoignage a paru dans le Sentinel du 17 janvier 1953, j'ai joui d'une excellente santé et n'ai pas passé un seul jour au lit. J'ai eu aussi la joie de suivre le cours d'instruction. —