L'évidence divine

Quiconque exprime l'intégrité, l'amour désintéressé, la justice, ou l'intelligence, a dans sa conscience même l'évidence que Dieu est l'Entendement de l'homme, comme la Science Chrétienne le révèle. Le cerveau, ou l'entendement mortel, ne peut fournir une telle évidence, car la matière ne possède aucun élément moral ou spirituel, pas plus qu'il ne peut penser.

Les qualités venant de Dieu sont l'évidence divine d'une filialité qui est le reflet de l'unique Père et qui est inséparable de cette source infinie qui la soutient. Mary Baker Eddy dit dans Rétrospection et Introspection (p. 57): «L'homme brille d'une lumière empruntée. Il reflète Dieu comme étant son Entendement, et ce reflet est substance, — la substance du bien. » Chaque impulsion du bien véritable que nous ressentons, devrait être gardée précieusement comme étant la substance de la vraie nature de l'homme, comme l'évidence d'une unité avec Dieu qui ne peut jamais être détruite. Alors quand des situations discordantes apparaissent, nous pouvons voir qu'elles sont l'évidence d'un entendement qui n'a pas d'existence réelle. On peut toujours rejeter l'inharmonie et n'accepter que l'évidence de l'existence de Dieu.

Reflétant l'Entendement, l'homme reflète toutes les qualités de l'Entendement dans leur pureté primitive, et l'homme se trouve ainsi être l'image et la ressemblance de Dieu — un être spirituel, ni humain ni mortel. Quand nous exprimons, dans une certaine mesure, les caractéristiques spirituelles qui nous appartiennent en raison de la justice et de l'ordre divins, nous prouvons que nous ne sommes pas entièrement endormis dans le rêve de la matière et de la mortalité. Nous pouvons nous éveiller davantage, sachant que l'évidence du mal et de la limitation est complètement fausse, l'héritage adamique éphémère qui est commun à l'humanité.