Le vrai sens de la joie, exprimé par une Scientiste Chrétienne m'attira vers elle. Cette jeune fille, qui par la suite devint ma femme, m'encouragea à lire des publications de la Science Chrétienne et m'aida à comprendre quelque peu les enseignements de la Science.
Un soir j'eus un accident et je décidai de voir par moi-même si cette loi de Vérité que j'étudiais, était vraiment pratique et si elle agirait dans mon cas. Pendant que j'étais employé aux chemins de fer je tombai d'un wagon et me foulai la cheville. Des accidents similaires m'avaient, précédemment, obligé à perdre au moins une journée de travail.
Lorsque j'arrivai à la maison, mes parents suggérèrent plusieurs fois une aide médicale, mais je rejetai ces suggestions et lus pendant environ une heure Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mary Baker Eddy. La douleur se calma un peu et je me couchai. Le lendemain au réveil il n'y avait ni enflure, ni décoloration et j'étais entièrement libre. Ma joie fut grande car je compris alors que la Science Chrétienne est vraiment une religion démontrable.
Pendant les mois qui précédèrent notre mariage je surmontai l'habitude de fumer, de boire et de jouer. La première année de notre mariage j'étais inspecteur dans une manufacture d'aéroplanes. J'étais constamment en désaccord avec les autres travailleurs parce que je critiquais durement leurs faiblesses morales ou leur travail. Plus tard je surmontai moi-même des faiblesses telles que la mauvaise humeur, l'impatience et l'égoïsme. J'eus alors l'occasion de travailler dans une école privée dirigée par des Scientistes Chrétiens où j'appris le bien que l'on peut faire pour les jeunes quand on est bien établi dans la Science Chrétienne.
Avant d'accepter la Science Chrétienne j'avais, par deux fois, tenté d'acquérir plus d'instruction mais sans succès, maintenant je me décidai à rentrer à nouveau à l'université et je retournai aussi travailler dans la manufacture d'avions pendant mes heures de liberté. Mes notes au lycée étaient mauvaises, et celles du collège n'avaient pas été meilleures; mais maintenant, avec le désir de donner au lieu de prendre, mes notes s'améliorèrent. Dans mon travail je remarquai que l'attitude des ouvriers envers moi et leur rendement étaient bien meilleurs. En m'examinant plus à fond je trouvai que ma façon de voir l'homme s'était améliorée et que j'apprenais, en Science Chrétienne, à voir l'homme du point de vue de la perfection.
Quatre jours après ma rentrée dans la manufacture un travail plus intéressant, mieux payé me fut offert. Surmontant un sentiment d'insuffisance j'acceptai avec gratitude. En continuant à m'appuyer sur l'idée vraie de l'homme, j'appris beaucoup dans ce nouveau travail mais encore plus au sujet de l'homme réel.
Je suis très reconnaissant d'avoir eu l'occasion de donner et d'apprendre grâce aux activités de l'église, et d'avoir suivi le cours d'instruction en Science Chrétienne. Un travail joyeux est devant moi et je puis dire avec Paul (Phil. 3:13, 14): « Oubliant ce qui est derrière moi, [je m'élance] vers ce qui est devant moi, et [je cours] vers le but, pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » — Wichita (Kansas), États-Unis.
